mardi 22 mai 2012

Enquête sur cette jeune génération FN qui veut le pouvoir




Ils ont moins de 45 ans, trustent l'organigramme du Front national et sont candidats aux législatives. Ils se sont vu offrir par Marine Le Pen des responsabilités et une médiatisation qu’ils n’auraient pu espérer dans aucun autre parti. La différence avec leurs aînés ? Ils veulent le pouvoir. Mais toujours avec le même programme.
Le 15 janvier 2011, au congrès de Tours, Jean-Marie Le Pen passe le flambeau à sa fille. Les quadras du Front national savent que les manettes du parti vont leur revenir, enfin. Ils sont nés après 1968, n'ont connu ni la Seconde Guerre mondiale, ni la guerre d'Algérie, ont commencé à militer à leur adolescence et ont toujours aspiré au pouvoir. Certains sont restés fidèles à Le Pen, d’autres l’ont lâché un temps pour Bruno Mégret, d'autres encore sont des ralliés (souverainistes notamment). Mais tous prônent un renouveau qui tient en deux mots : « dédiabolisation » et crédibilité. C'est eux que la présidente du FN place dans sa vitrine, remisant dans l'arrière-boutique les personnages plus sulfureux (lire notre article sur ses réseaux obscurs).

Les plus anciens d’entre eux se sont construits autour de Samuel Maréchal, l'ex-beau-frère de Marine Le Pen, avec qui ils ont milité au FNJ, le mouvement de jeunesse du parti. Dans les années 1990, ils ont réussi à décrocher des fauteuils de conseillers régionaux et se réunissaient au sein d'une structure baptisée « Génération Le Pen ».
« La génération Le Pen-Maréchal pensait vraiment que Jean-Marie Le Pen allait prendre le pouvoir et qu’ils allaient jouer un rôle majeur. Ils se préparaient à être députés. Mais en 2002, ils réalisent que les Français ne veulent pas du FN, que jamais leur mouvement n'arrivera au pouvoir tant que perdurera la stratégie Le Pen. Ils comprennent qu'il faut se défaire des références d'extrême droite trop marquées », explique Sylvain Crépon, jeune sociologue qui a suivi cette génération entre 1995 et 2002, avant de devenir chercheur à l'université Paris-Ouest-Nanterre et spécialiste de l'extrême droite (il vient de publier uneEnquête au cœur du nouveau Front national, éd. Nouveau monde).
L'affiche FN pour les législatives.L'affiche FN pour les législatives.
Ils lancent alors une deuxième version de « Génération Le Pen ». À sa tête, Marine Le Pen, et un objectif : « la déringardisation du FN ». Le FN 2012 de la benjamine Le Pen est justement calqué sur le FNJ et la « Génération Le Pen » de Samuel Maréchal.« Même si l'ancien président du FNJ quitte le Front national en 2000, c'est cette génération, à l'époque trentenaire, qui commence à imprimer sa marque au sein du parti et qui va accompagner Marine Le Pen dans son ascension », analyse Sylvain Crépon.
Leur but aujourd'hui : « faire exploser l'UMP » et se présenter comme la véritable « opposition à François Hollande ». Absents de l’Assemblée nationale depuis 1988, ils espèrent y retrouver une tribune, et « si possible un groupe parlementaire » (15 élus).
« Tous ces jeunes ne seraient jamais arrivés au FN lorsque Jean-Marie Le Pen était président. Dès que quelqu’un émergeait au niveau local, il le flinguait », raconte Sylvain Crépon. Marine Le Pen, elle, « a été assez fine pour mettre une distance avec son père sans pour autant le désavouer. Elle a donné leur chance aux quadras. Les anciens ont été peu à peu complètement marginalisés. Il y a une véritable césure générationnelle. »
Premier constat alarmant : « Sur le marché des leaders politiques, en termes de renouvellement générationel, il n’y a quasiment que Marine Le Pen », note Sylvain Crépon, qui explique que « le Front national s'est substitué au Parti communiste dans sa capacité à recruter, sélectionner, former puis propulser dans l'arène politique des militants d'extraction populaire. »
Cette montée de jeunes cadres frontistes est d’autant plus menaçante qu’ils veulent le pouvoir, avec un programme similaire à celui du FN il y a trente ans, comme Mediapart l’a démontré« Le programme du FN n’a pas changé. On y trouve toujours la préférence nationale, le droit du sang, la peine de mort. Cela normalise des idées qui sont toujours d’extrême droite », explique-t-il. Au sein de cette génération, note le sociologue, « il n’y a pas de cohérence idéologique, plutôt une cohérence de stratégie » « Tout le monde se serre les coudes car ils veulent participer au pouvoir. Le FN est une sacrée opportunité pour ceux qui osent franchir le Rubicon et passent outre la stigmatisation. » Portrait de cette génération hétéroclite, entre héritiers, technocrates, militants et transfuges.

Les héritiers et les technocrates


Louis Aliot.Louis Aliot.© dr
1. Les héritiers
Louis Aliot, candidat dans la 1redes Pyrénées-Orientales
Numéro deux du FN et compagnon de Marine Le Pen, Louis Aliot « est emblématique de cette génération du “renouveau” », note Sylvain Crépon. Bien que lepéniste de toujours et très idéologisé, il a vite pris conscience que le parti devait évoluer et a poussé dans le sens de cette « dédiabolisation » dès la scission de 1999. Le but : rompre avec deux ingrédients qui ont un temps fait le succès électoral de Jean-Marie Le Pen – ses provocations et la pauvreté de son programme. Âgé de 42 ans, docteur en droit, d'origine populaire, encarté  à 21 ans, il est aujourd'hui conseiller régional du Languedoc-Roussillon, vice-président du FN, et siège dans toutes les instances du parti. Il refuse le folklore de l'extrême droite tout en restant nostalgique « de l'Algérie française ». 


2. Les technocrates
Pour « crédibiliser son discours, notamment économique », et« combler le déficit de matière grise du FN », explique Sylvain Crépon, Marine Le Pen s’est entourée de quelques technocrates.« Elle est assez complexée intellectuellement, donc elle est assez impressionnée par ces jeunes issus de l’ENA ou d’HEC qui lui font des notes. Mais ils se comptent sur les doigts d’une main. »

Florian Philippot.Florian Philippot.
Florian Philippot, candidat dans la 6e de Moselle


Passé de l’anonymat total au poste de directeur stratégique de campagne, ce Nordiste a le profil idéal pour incarner la« dédiabolisation » : 30 ans, issu de la mouvance souverainiste (il soutenait Chevènement en 2002), technocrate (ancien haut fonctionnaire du ministère de l'intérieur, diplômé de HEC et de l'ENA), fils d’une institutrice et d’un directeur d’école.
En quelques mois, il a bénéficié d’une médiatisation incroyable. Les portraits se succèdent (ici, , ou encore là et là), avec les mêmes anecdotes qu'il livre sur un plateau. Il est surnommé celui « qui sait tout sur tout », a été présenté à Marine Le Pen via le souverainiste Paul-Marie Coûteaux, affiche un portrait de De Gaulle dans son bureau et se décrit comme « une conséquence et une cause de la dédiabolisation ».
Florian Philippot juge « absurde » la qualification « d’extrême droite ». On l'entend surtout évoquer le « refus de l'Europe de Maastricht », le « non au référendum de 2005 » et la « nécessité d'un État stratège ». Mais cela ne l’empêche pas de défendre la« préférence nationale »« diabolisée », rebaptisée « priorité nationale », ou de faire le lien entre difficultés économiques et immigration : « L’immigration est un problème parce qu’elle pèse à la baisse sur les salaires. » « Philippot n’est pas très idéologisé en dehors de la question de la souveraineté. Il ne se retrouve pas dans la génération Le Pen/Maréchal. Il est sans doute là en partie car c'est plus facile d'être numéro deux... », explique Sylvain Crépon.


David Mascré
David Mascré.David Mascré.
Même chose pour David Mascré, dépeint comme « l’intello » du FN,« brillant »« très érudit » (voir cette vidéo). Lui aussi est entré au bureau politique du parti (comme délégué national aux études et argumentaires) après le congrès de Tours. Lui aussi a été présenté dans les médias comme un intellectuel ultra-diplômé, professeur à HEC, issu du ministère des affaires étrangères.
Certains spécialistes des questions qu'il aborde (par exemple le multiculturalisme) trouvent ses ouvrages assez faiblards. Proche de Philippe de Villiers et du catholique traditionaliste Bernard Antony, il est l’un de ceux qui ont élaboré le programme éducation du FN. Pourtant, son CV s'avère exagéré et ses théories parfois alambiquées, comme l’a démontré Rue89.


3. Les militants pragmatiques


Face à ces technocrates, des militants ont grimpé les échelons en démontrant leur efficacité sur le terrain. En tête, les « Trois B », Steeve Briois, Bruno Bilde et Nicolas Bay. Ils ont 40, 35 et 34 ans, plus de vingt ans de militantisme au FN derrière eux, et ont lâché Le Pen pour Mégret en 1998, avant de revenir dans le giron frontiste.
Briois et Bilde : pilotes de la candidature de Marine Le Pen dans la 11e du Pas-de-Calais
M. Le Pen et S. Briois.M. Le Pen et S. Briois.© M.T.
Le premier, élu municipal et régional du Nord-Pas-de-Calais et suppléant de Marine Le Pen aux législatives, a été promu numéro trois du FN en devenant le secrétaire général du FN (et responsable de la mobilisation). Le second, Lorrain parachuté dans le Nord-Pas-de-Calais, où il est conseiller régional depuis 2010, est devenu le chef de cabinet de la présidente du FN, son directeur de communication et le délégué national aux élections du parti. Tous deux siègent dans toutes les instances du parti depuis la victoire de Marine Le Pen.
Repérés pour leur efficacité dans la recherche des 500 signatures de maires, les deux militants ont convaincu la présidente du FN de s’implanter à Hénin-Beaumont, en s'appuyant sur Steeve Briois, natif du Pas-de-Calais, issu d’une famille de gauche et parfaitement implanté. La « méthode Briois » a été érigée en modèle pour le parti.
Nicolas Bay, candidat dans la 4e de Seine-Maritime


Issu d’une famille nombreuse bourgeoise et catholique pratiquante, il s’est investi très tôt dans les mouvements contre le Pacs et l’avortement. Encarté adolescent au FN, il a lui aussi gravi les échelons et connu une ascension fulgurante après le congrès de Tours.
Responsable du FNJ en Île-de-France puis patron du groupe FN au conseil régional de Haute-Normandie, il est devenu l’un des porte-parole de Marine Le Pen et a pris en charge la cellule Internet et la communication électorale. Ancien numéro deux du MNR, il n’est revenu au FN qu’en 2009. C’est lui qui créa « Convergences nationales », structure rassemblant les cadres du MNR souhaitant revenir au FN. Contrairement à Bilde et Briois, il a violemment combattu Marine Le Pen, son adversaire aux régionales de 2004, avant de se rallier :


Mais il reste sous la surveillance de Louis Aliot et dans le collimateur de Jean-Marie Le Pen, d’autant plus depuis qu’il a expliqué à la presse que celui-ci était placé en « vigilance orange ». « Il a un profil similaire à celui de Guillaume Peltier (un des conseillers de Sarkozy), explique Sylvain Crépon, qui le voi(t) tout à fait quitter le FN pour l’UMP. Il est opportuniste, a un bon niveau intellectuel, il présente bien, maîtrise complètement communication et sondages. » Peltier et Bay ont d'ailleurs été proches : tous deux au MNR en 1998, ils ont fondé ensemble l'association « Jeunesse action chrétienté », un mouvement qui s'était, notamment, mobilisé contre le Pacs.


David Rachline, candidat dans la 5e du Var


Même parcours express pour David Rachline, 24 ans. À 15 ans, il devient secrétaire départemental du FNJ dans le Var (2002-2007), il entre au Comité central du FN et devient porte-parole des « Jeunes avec Le Pen » en 2007, et chef du FNJ deux ans plus tard. Élu municipal et régional dans le Var,« mariniste » convaincu, il est entré au bureau politique du FN avec la victoire de Marine Le Pen. Celle-ci en a fait son conseiller numérique et responsable des campagnes web. « Il est le prototype du militant FN qui doit tout au parti, son expérience et son ascension et qui aurait du mal à obtenir la même position ailleurs », explique Crépon.


Julien Sanchez, candidat dans la 1re du Gard


D'origine modeste, encarté à 16 ans au FN, ce conseiller régional du Languedoc-Roussillon de 28 ans a déjà un long parcoursderrière lui. Il est actuellement l'adjoint d'Alain Vizier, l'historique directeur de communication du FN, et pilote les sites Internet du parti.
Localement, d’autres militants sont promis au même avenir. Au FN, les jeunes pousses sont vite repérées et l’ascension est éclair. Sylvain Crépon évoque le cas emblématique de « David (prénom changé), militant de Marseille » dont « le profil intéresse Marine Le Pen » (« jeune thésard en économie dans un laboratoire très à gauche, pas sulfureux, un bagage intellectuel, il présente bien »), mais aussi de militants d’Hénin-Beaumont, « en école d’ingénieur, étudiants à la fac ».

4. Les transfuges

Fabien Engelmann, candidat dans la 8e de Moselle
Fabien Engelmann.Fabien Engelmann.
Employé dans la cité sidérurgique d'Hayange, ce Mosellan de 32 ans (que Mediapart avait croisé en décembre et en avril), est issu de l'extrême gauche (sept ans chez Lutte Ouvrière, un an et demi au NPA) et de l'univers syndical (six ans à la CGT). Après l'affaire de la candidate voilée du NPA, il se rapproche de Riposte laïque puis adhère au FN, ce qui lui vaut une exclusion de la CGT en février 2011. Marine Le Pen en fait un phénomène médiatique (il prépare d'ailleurs déjà son livre d'entretiens biographiques) et son conseiller au dialogue social.
Depuis, il applique « la méthode de Steeve Briois » en Moselle : quadriller le territoire et faire les sorties d'usines pour capter l'électorat populaire. « Son parcours extra-FN et son ancrage populaire légitiment le discours social de Marine Le Pen », explique Sylvain Crépon. Ce qui ne l'empêche pas d'adhérer aux idées phare du FN sur l'islam, le « racisme anti-Français », les« associations de la bien-pensance » anti-racistes, l'avortement, la préférence nationale (« C'est Léon Blum qui l'a initiée ») ou encore le droit du sang (voir son passage à Arrêt sur images).
Gaël Nofricandidat dans la 3e des Alpes-Maritimes
G. Nofri à Nice, en avril 2012.G. Nofri à Nice, en avril 2012.© E.S.
Ancien militant souverainiste, Gaël Nofri est passé tour à tour au RPF de Pasqua, au RIF de Paul-Marie Coûteaux, et dans les cabinets de Jacques Peyrat, Christian Estrosi et du député Eric Ciotti. Ce jeune corse de 26 ans (que Mediapart avait rencontré en avril) est aujourd'hui « chargé de mission au rassemblement national », et conseiller politique en charge des services publics de Marine Le Pen. Il participe à la rédaction de discours et contre-argumentaires et fait la passerelle avec les souverainistes et les identitaires, très actifs sur la côte niçoise.
Paul-Alexandre Martin, candidat dans la 8e du Rhône, etAntoine Méliès


Tous deux sont étudiants en droit, ont la vingtaine, des responsabilités dans la direction du FNJ, et s'affichent comme des« marinistes » venus de la majorité sortante. Le premier (photo page 5) est issu d'une famille de démocrates-chrétiens et nous avait expliqué, lors du congrès de Tours, avoir milité chez les jeunes centristesLe second s'était présenté à nous comme « un gaulliste » qui « a fait la campagne de Sarkozy en 2007 avec les Jeunes Pop » et « aurai(t) pu soutenir Mélenchon (en 2012) ». Il s'est mis en retrait le temps de passer le barreau.
5. Les médiatiques


A gauche, Julien Rochedy, à droite, Paul-Alexandre Martin.


Julien Rochedy, candidat dans la 9e du Rhône
À 23 ans, cet Ardéchois au look BCBG d'un Jeune populaire (photo ci-dessus) a été propulsé, après le congrès de Tours, responsable de la formation politique des jeunes, conseiller jeunesse de Marine Le Pen avant de devenir le médiatique porte-parole du FNJ. Un gage de respectabilité et de rupture avec l'ancien FNJ, réputé plus radical que le parti lui-même. Il est désormais invité sur tous les plateaux, de LCI au Petit Journal, en passant par le Grand Journal :

« Je présente le programme de façon positive et respectable »
, assurait-il à Rue89 en 2011. Une évolution de forme car le fond reste inchangé. Il explique par exemple que « l’immigration musulmane altère notre culture », que « la culture française, c’est le sourire, la féminité, la jupe », il défend la peine de mort, affirme que les femmes sont « gorgées » d’idées sur l’avortement, et évoque aussi, dans son essai philosophique Le Marteau, la « mythification » de la Shoah.
Gilbert Collard, candidat dans la 2e du Gard
Il est bien plus âgé que les autres (64 ans), mais est compatible avec cette nouvelle génération. Lui aussi se présente comme« mariniste », lui aussi est là par opportunisme et lui aussi parcourt les médias :



 Passé par le PS, puis le parti radical et le Nouveau centre, sans y obtenir les succès escomptés (lire ses portraits ici et), l'avocat marseillais s'est replié sur le FN en mai 2011. Ou plutôt sur Marine Le Pen, en prenant la tête de son comité soutien. « Mon lien est avec Marine, pas avec le FN », répétait-il alors. Opposé au rétablissement de la peine de mort défendue au FN, il est en revanche « pour la préférence nationale ».
Grande limite de cette génération d'ambitieux, son caractère hétéroclite. Pendant la campagne présidentielle, les tensions internes ont été vives entre anciens mégretistes, lepénistes et technocrates. Les ralliements ne sont pas sans « susciter un malaise chez les militants historiques» et « quelques méfiances chez les cadres historiques qui y voient une concurrence déloyale et illégitime vis-à-vis de leurs propres ambitions », note Sylvain Crépon. 
Mais cette nouvelle génération a tout de même déjà marqué un point : l'idéologie frontiste « contamine l’UMP », souligne Sylvain Crépon. « On pouvait s’attendre, après la défaite de Sarkozy, à un retour à une ligne plus modérée, ce n'est pas le cas. Le FN répète que les UMP sont les bienvenus. Et si c'était le mouvement inverse ? L’UMP aurait tout intérêt à les faire venir. » Le chercheur note en effet que « le fait d’être passé par une structure d’extrême droite n’est plus aujourd’hui un marqueur infamant susceptible d’interdire toute reconversion dans un parti de gouvernement ». Selon lui, « avoir eu une expérience au Front national, ou dans une de ses organisations satellite, peut même constituer une plus-value de premier plan à faire valoir sur le marché politique », analyse-t-il, citant les exemples de Guillaume Peltier et Patrick Buisson tous deux à l'Élysée du temps de Nicolas Sarkozy.
Marine TURCHI

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