Voyons, mais c’est bien sûr : les travailleurs, à qui on demande de payer une crise dont ils ne sont pas responsables, mais dont ils sont quand même les premiers à subir les conséquences. Donc les dirigeants du pays ne tournent plus autour du pot : après avoir tortillé du fondement pour éviter de prononcer les mots qui fâchent (genre : rigueur, austérité…), ils tendent le chapeau vers ceux d’en bas. À vot’bon cœur m’sieurs dames. Les économies annoncées pour réduire la dette vont évidemment provoquer une perte du pouvoir d’achat des nantis que nous sommes. Et, dans le plus pur style démago, ceux d’en haut montrent l’exemple : en diminuant leurs salaires, leurs notes de frais, en se déplaçant en transports en commun sous l’œil des caméras de la TV (comme nous, en somme, mais nous ce n’est pas un choix, c’est tous les jours, et les caméras ne sont pas celles de la TV mais de Big Brother).
"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs." Article 35 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793
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lundi 8 octobre 2012
Contre l’austérité, contre le capitalisme
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