vendredi 23 novembre 2012

Le choc de cUMPétitivité


Faudra penser à remercier les 2 pitres de l’umplouf pour cette épatante illustration du choc de compétitivité, ou comment mettre en concurrence deux petits caïds de gang politicard jusqu’à l’épuisement.
« Vous en avez assez de cette racaille ? Eh bien on va vous en débarrasser... » croyait pas si bien dire, l’autre.
Jean-François pignouf, arriviste en eaux troubles et briseur de tabous, de ceux qui protégeaient encore des bouffées de haine, des remontées de gerbe, du rot repu à table et du pet satisfait dans le lit conjugal.
Ce misérable Diafoirus opportuniste, ivre de lui-même, agitateur démago-populo de la pensée rectale, prêt à instrumentaliser toutes les bassesses buissonnières pour que son « inestimable » moi-je advienne. Ce libérateur de la parole ordurière, ce torcheur de petits vieux au militantisme incontinent, le cortex coincé entre deux intestins. Cet agitateur de transfuges fascisants, tricheur, tripatouilleur, tout décomplexé de la politique sale et du sale clivage qui finit par lui revenir dans sa tronche de petit péteux aviné mais à jeun.
contre
François Pignon, de la bourgeoisie notariale de province et des versaillais salonards avec plein de petits Ciotti derrière et autres étrons du dérapage droitier qui flottent à la surface, de cette droite si sociale qu’elle traque le cancer de l’assistanat jusque dans les slibards douteux de la France en faillite, de la France en déclin, en chasse neige, en missionnaire, en retraite et la raie au milieu.
De cet austère de la ceinture des autres, de ce loufiat du passage de plats à la sauce oligarque.
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Droiteux contre droitards, les uns contre les autres, les uns ennemis des autres, de ceux qu’ont la plus grosse et qui pissent le plus loin, sous l’œil cuit mollet du président couard.
Mais que Pignouf et Pignon se neutralisent et se démolissent enfin à tant se dresser à tant s’affronter à tant s’abhorrer et qu’ils s’auto-éliminent et s’anéantissent si seulement, qu’ils finissent par se branler du chef ailleurs à tant se considérer du nombril, dans cette logique imparable, implacable du choc de compétitivité et d’une place pour deux, tandis que pour nous c’est une pour mille.
Le choc de compétitivité c’est la guerre faite à l’autre, la haine en carburant, la morgue en étendard. De cette connerie universellequi affiche le même rictus hideux sur le visage du français arrogant, du nationaliste australien, de l’israélien aux pulsions nazillardes, tout à sa détestation, sa supposée supériorité ethnique, son mépris de classe tout confort jusqu’au jour où l’on découvre qu’on peut toujours être le minoritaire de quelqu’un, le bouc émissaire de quelque autre, le raton de service ;
Qu’il n’y a pas de frontières à la saloperie humaine qu’on n’est même pas à l’abri de son propre crachat tant je est un autre, tant l’autre c’est moi.
tgb

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