"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs." Article 35 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793
samedi 20 août 2011
LA VERITE DES MENSONGES OU PLUS UN MENSONGE EST GROS, PLUS IL A DE CHANCES D'ETRE CRU
Déluge qui dure depuis bien plus de 40 jours, une illusion réconfortante aurait pu être pire.
L’ensemble des trois agences de notation auraient pu dégrader la note des U S A, les Bourses auraient pu chuter encore plus bas et les U S A auraient pu faire défaut sur leur dette.
A présent, nouvel épisode de la Grande Récession, il existe un risque élevé que les choses empirent, sans que les gouvernements ne disposent d’aucun outil efficace.
les keynésiens ont avancé une visibilité cohérente des faits. investir. extraire.
Si l’on peut calmer les faucons de l’inflation de la Réserve fédérale (Fed), un troisième épisode d’assouplissement quantitatif serait encore moins efficace que le précédent.
Lequel a plus que contribué à susciter des bulles dans les marchés émergents, sans pour autant relancer les prêts ni l’investissement aux U S A. enrayer, au moins temporairement, la chute des prix des actions, elle ne jettera pas les bases de la reprise.
Ce n’est pas le niveau élevé des taux d’intérêt qui a empêché l’économie de repartir.
Les grandes entreprises regorgent de liquidités, mais les banques n’accordent pas de prêts aux petites et moyennes entreprises qui, dans n’importe quelle économie, sont sources de création d’emplois.
La Fed et le Trésor ont lamentablement échoué à revigorer ce type de prêts qui seraient bien plus efficaces pour relancer la croissance que le maintien de faibles taux d’intérêt jusqu’en 2015 !
La vraie réponse, au moins en ce qui concerne les pays qui, comme les U S A, peuvent emprunter à faible taux, est simple : utiliser l’argent et procéder à des investissements à haut rendement.
Cela tout à la fois relancerait la croissance et générerait des recettes fiscales, faisant ainsi baisser à moyen terme le ratio de la dette par rapport au P I B en améliorant la durabilité de la dette.
Y compris avec la situation budgétaire que nous vivons, réorienter les dépenses et les impôts vers la croissance en diminuant les prélèvements sur les salaires et en augmentant les impôts des plus riches, mais en abaissant les taxes pour les entreprises qui investissent et en les augmentant pour celles qui ne le font pas, permettrait d’améliorer la durabilité de la dette.
Les politiques actuelles se refusent pourtant à envisager ces solutions.
Les marchés savent que la vague de faible imposition et de fétichisme de la dette qui balaie actuellement l’Atlantique nord signifie qu’il n’existe aucun instrument disponible : la politique monétaire ne marchera pas, la politique budgétaire est entravée, la croissance ralentira et l’amélioration des déficits (résultant de l’austérité) sera décevante.
Comme l’a montré la dégradation annoncée par Standard & Poor’s (S & P), les marchés ont eux aussi leur agenda politique.
Aucun économiste ne se contenterait de prendre en considération la seule colonne débitrice d’un bilan.
C’est pourtant bien ce qu’a fait S & P.
Plus révélateur encore est le fait que les U S A règlent leurs dettes en dollars, et que ce sont eux qui contrôlent les planches à billets.
Il n’y a donc aucun risque de défaut hormis dans le genre de pantomime politique dont vient de nous gratifier S & P.
Les marchés ont souvent tort, mais le bilan des agences de notation n’inspire pas confiance il ne justifie en tout cas certainement pas que l’on substitue à l’avis convergent de millions de personnes le jugement d’une poignée de « techniciens » travaillant pour une firme dont la gouvernance et les motivations sont problématiques.
Les dirigeants européens ont eu raison de demander récemment que l’on se fie désormais moins aux notes de ces agences.
L’Europe et l’Amérique sont aujourd’hui confrontées à des difficultés politiques exceptionnelles. Difficile de dire quelle situation est la pire : la paralysie de l’Amérique ou la structure politique chancelante de l’Europe.
Les dirigeants européens ont pris des mesures décisives mais les événements vont plus vite que leur ratification et leur mise en oeuvre.
En Europe, le ratio de la dette par rapport au P I B est plus bas qu’aux Etats-Unis, si elle disposait également d’un cadre budgétaire commun adéquat, l’Europe serait en meilleure position que les U S A.
Autre problème de l’Europe est que trop de gens y estiment que l’austérité budgétaire est la bonne réponse.
Rappelons pourtant qu’avant la crise, l’Espagne et l’Irlande enregistraient un excédent et un faible ratio dette/PIB. Renforcer l’austérité n’aura pour résultat que de ralentir la croissance de l’Europe et d’accroître ses problèmes budgétaires.
Les responsables européens n’ont reconnu que tout récemment que la Grèce et les autres pays touchés par la crise avaient besoin de croissance et que l’austérité ne la leur apporterait pas.
Tout cela accroît la probabilité de voir l’Atlantique nord subir une récession à double creux, mais il n’y a rien de magique non plus dans le nombre zéro.
Le taux critique de croissance est celui à partir duquel le déficit de l’emploi cesse de se creuser.
Le problème, c’est que le taux de croissance actuel de l’Europe et de l’Amérique, qui est d’environ 1 %, représente moins de la moitié de ce qu’il faudrait pour y parvenir.
Au début de la récession, nous avons entendu moult bonnes paroles sur le fait que nous avions tiré les leçons de la Grande Dépression et de la longue léthargie nippone.
A présent, nous savons que nous n’avons rien appris du tout. Le plan de relance américain était trop modeste, trop peu durable et mal conçu.
On n’a pas obligé les banques à prêter à nouveau.
Nos dirigeants ont tenté de camoufler les faiblesses de l’économie craignant peut-être qu’en parler franchement risquait de détruire totalement une confiance déjà fragile.
Mais le pari est désormais perdu.
Maintenant que l’ampleur du problème est apparue en pleine lumière, une nouvelle certitude a surgi : la certitude que, quelles que soient les mesures adoptées, les choses vont empirer.
Une léthargie prolongée apparaît désormais comme le scénario optimiste.
Sources traduites de l’Anglais avec le concours de l’A F P et du Monde Tribune du financier milliardaire Warren Buffett publié par Rue 89, les gens riches sont-ils plus conscients que les politico-financiers ?
Il semblait utile en se référant à la position essentielle d’établir une Revue de Presse d’idées des autres, pour démontrer peut-être que les autres aussi peuvent avoir des suggestions meilleures que les nôtres.
Non pour prôner une position de défense de l’Europe ou des U S A, mais essayons de comprendre que la survie, et je parle bien de survie passe par l’équilibre des marchés.
Il y a des témoins aux rouges feu, nous ne pourrons sûrement pas couper à la hausse des taxes du style T V A
Il en va de même en ce qui concerne un impôt sur toutes les banques au moins égal à 10% du montant de leurs bénéfices, tout comme les compagnies pétrolières, la liste serait trop longue à énumérer.
Il est évident aussi qu’une question se pose, il fallait réagir en temps et heures ?
Une évidence que plus personne ne peut nier.
Le pouvoir est-il plus important que la sécurité des nations ?
Tout dans les actes qui se sont déroulés permet de le penser.
En plus simple doit-on sauver sa place ou créer plus d’emplois et faire cesser que les riches soient plus fortunés et les pauvres ou classes moyennes dans une vase de sables mouvants ?
Lorsque la conscience parle à la raison, indéniablement la raison se doit de l’emporter, nous vivons dans un monde à la Pinocchio.
Puis chacun retrouvera la vérité puisque sans Pinocchio qui a eu 100 ans en 1981, la vérité des mensonges a commencée à voir le jour sans cesse.
L’annonce de la Fed selon laquelle elle maintiendra son taux directeur à un niveau proche de zéro durant les deux prochaines années révèle manifestement son désespoir face aux difficultés économiques.
Pourtant, même si cette mesure réussit à
Bien entendu, ceux qu’inquiète-le manque d’instruments politiques ont en partie raison.
La politique monétaire qui nous plonge dans le bourbier n’est pas en mesure de nous en
Avant la crise, l’Amérique et l’économie mondiale étaient soutenues par une bulle.
Son explosion, a légué un excédent d’endettement plus l’immobilier.
La consommation restera faible, des deux côtés de l’Atlantique, l’austérité garantit que l’Etat ne comblera pas le vide.
Il n’est donc pas surprenant dans ces conditions que les entreprises, y compris celles qui ont accès aux capitaux renâclent à Le Panda
Patrick Juan
http://www.centpapiers.com/la-verite-des-mensonges/79477
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