On peut appeler cela comme on veut, on peut nous faire peur avec les soi disants massacres d'enfants en Syrie ou en Lybie, comme on tenté de le faire avec l'Irak, la mort de 29 000 enfants en somalie n'est pas le seul fruit de la sécheresse mais de la volonté délibérée de l'occident et des spéculateurs d'affamer le sud et de l'exploiter jusqu'à le rendre exangue...
En Somalie, Érythrée, Kenya, Éthiopie, Djibouti, les greniers sont vides.
Ils le sont parce que les prix alimentaires (aliments de base c’est-à-dire riz, maïs, céréales qui couvrent 75 % de la consommation mondiale) ont explosé en raison de la spéculation des hedge funds et grandes banques.
La deuxième cause profonde est le surendettement de ces pays. Le service (intérêt et amortissement) de la dette étrangère est tellement élevé qu’il absorbe pratiquement tous les revenus des États et les rend incapables d’investir dans les infrastructures notamment agricoles. Jean Ziegler
Il s'agit d'un Crime contre l'humanité, d'un crime impardonnable... l'impérialisme fait feu de tout bois pour asservir les peuples, ici la guerre, là, la famine, et mieux encore la famine et la guerre. Il suffirait que cesse la spéculation sur les matières premières agricoles, et que l'armada de l'OTAN se mette au service des peuples et des plus démunis. Il suffirait surtout que l'on cesse d'exploiter l'Afrique qui a les moyens de survivre si on lui laisse laisse la chance de vivre.
La famine en Somalie pourrait durer jusqu'à la fin de l'année, estime l'ONU
La famine qui progresse dans le sud de la Somalie pourrait se prolonger jusqu'à la fin de l'année en raison des difficultés d'accès à ces régions contrôlées par les insurgés islamistes et de la réponse tardive et encore insuffisante de la communauté internationale, selon les Nations unies.
« La famine devrait se propager à toutes les régions du sud [de la Somalie] dans les quatre à six prochaines semaines et devrait persister au moins jusqu'en décembre 2011 », a averti l'ONU jeudi.
Mercredi, l'ONU a décrété l'état de famine dans les districts de Balaad et d'Adale, situés dans la région du Moyen Shabelle, ainsi que pour l'ensemble des quelque 400 000 déplacés du corridor d'Afgoye, entassés dans des camps à proximité de Mogadiscio, et les sinistrés de la sécheresse venus se réfugier dans la capitale somalienne.
Ils viennent s'ajouter aux populations des régions de Bakol et du Bas Shabelle, décrétées en état de famine le 20 juillet par l'ONU.
Au moins 2,8 millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire d'urgence pour le seul sud somalien, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).
Toutefois, les organisations humanitaires n'ont accès qu'à 20 % d'entre elles, poursuit l'OCHA.
La quasi-totalité des zones déclarées en état de famine, hormis plusieurs districts de Mogadiscio, sont sous le contrôle des insurgés islamistes radicaux Al-Shabab, qui veulent renverser le gouvernement de transition du président Sharif Cheikh Ahmed, soutenu par la communauté internationale. Les Shabab interdisent l'accès de leur territoire aux agences humanitaires de l'ONU et à de nombreuses ONG.
Près de 30 000 enfants décédés
Par ailleurs, l'Agence américaine pour le développement international (USAID), estime que plus de 29 000 enfants de moins de cinq ans sont morts à cause de la famine provoquée par la sécheresse en Somalie.
C'est la première fois que des estimations aussi précises sont réalisées concernant le bilan de la crise humanitaire en cours dans les pays de la Corne de l'Afrique.
Les Nations unies ont déjà dit que des dizaines de milliers de personnes sont mortes à cause de la sécheresse, la pire qu'ait connue la Somalie en 60 ans. D'après l'ONU, 640 000 enfants somaliens sont extrêmement mal nourris, ce qui laisse penser que le nombre d'enfants en bas âge qui vont mourir va augmenter.(Radio Canada 4 août)
Les chiffres «effroyables» de la mortalité infantile en Somalie
L'aide de l'Onu tarde à arriver, «et nous ne sommes pas encore au pic de cette crise»...
Une hécatombe. Un enfant sur dix âgé de moins de cinq ans meurt toutes les onze semaines en Somalie à cause de la famine qui progresse si vite que les organisations humanitaires ont du mal à suivre, ont alerté mercredi des responsables de l'ONU. Près de la moitié de la population, soit 3,7 millions de personnes, sont à présent menacées par la famine, a déclaré le représentant spécial de l'ONU pour la Somalie, Augustine Mahiga, devant le Conseil de sécurité des Nations unies. Au total, plus de 12 millions de personnes sont touchées en Afrique de l'Est, selon l'ONU.
Quelque 13 enfants sur 10.000, âgés de moins de cinq ans, meurent chaque jour en raison de la famine, a-t-il insisté. «Cela veut dire que 10% des enfants de moins de cinq ans meurent toutes les onze semaines. Ce sont des chiffres effroyables», a regretté Augustine Mahiga, qui appelle à davantage d'efforts internationaux.
«Des dizaines de milliers d'enfants sont déjà morts»
L'ONU a réclamé une aide d'un milliard de dollars pour la Somalie, mais Catherine Bragg, la sous-secrétaire générale aux Affaires humanitaires des Nations unies, a indiqué que moins de la moitié de cette somme avait été réunie. «Et nous ne sommes pas encore au pic de cette crise», a-t-elle alerté devant le Conseil de sécurité. Selon elle, 1,2 million d'enfants ont un besoin urgent d'aide. «Des dizaines de milliers d'enfants sont déjà morts et de nombreux vont mourir dans les jours qui viennent si on ne leur fournit par de l'aide», a-t-elle prévenu.
La famine constitue un problème de plus à gérer pour le gouvernement de transition somalien qui se bat pour le contrôle du pays contre les insurgés islamiques shebab, dont les troupes ont abandonné certains quartiers de Mogadiscio le week-end dernier, a relevé Augustine Mahiga. «Sans intervention immédiate, il y a un réel danger que des seigneurs de guerre et leurs milices remplissent le vide laissé par les shebabs» dans la capitale, a-t-il dit, appelant à renforcer la force de l'Union africaine en Somalie, soutenue par l'ONU. (20 minutes.fr)
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