Partons au Combat
Partons,
ardent prophète de l'aurore,
par les sentiers cachés et abandonnés,
libérer le vert crocodile que tu aimes tant.
Partons,
vainqueurs de ceux qui nous humilient,
l'esprit rempli des étoiles insurgées de Marti,
jurons de triompher et de mourir.
Quand ta voix répandra aux quatre vents
réforme agraire, justice, pain, liberté,
à tes côtés, avec les mots,
nous serons la.
la salutaire opération contre le tyran,
à tes côtes, espérant la dernière bataille,
nous serons là.
Et si le fer vient interrompre notre voyage,
nous demandons un suaire de larmes cubaines
pour couvrir les os des guérilleros
emmenés par le courant de l'histoire américaine.
J’ai voulu emporter
J'ai voulu emporter dans la mallette
la saveur fugace de tes entrailles
et elle est restée dans l’air, circulaire et certaine,
l'insulte au viril de mon espérance.
Je m'en vais par des chemins plus longs que le souvenir
avec l'hermétique solitude du pèlerin,
mais, circulaire et certaine, à mes côtés
quelque chose marque le rythme de mon destin.
Quand à la fin de toutes les journées
je n'aurais pas déjà un futur fait chemin,
je viendrai me ressourcer dans ton regard
ce rieur jalon de mon destin.
Je m'en irai par des chemins plus longs que le souvenir
enchaînant des adieux dans le flux du temps.
ses citations
" Surtout, soyez toujours capables de ressentir au plus profond de votre cœur n'importe quelle injustice commise contre n'importe qui, où que ce soit dans le monde. C'est la plus belle qualité d'un révolutionnaire "
" Il faut s'endurcir, sans jamais se départir de sa tendresse "
" Soyez réalistes : demandez l'impossible "
" Dans une révolution, on doit triompher ou mourir "
" La vérité d'un jour n'est pas celle de toujours ! "
" A ceux qui me qualifient d'aventurier, ils ont raison mais je suis un aventurier à part. Je suis un aventurier qui risque sa peau pour faire triompher ses idées. "
" La guérilla est la guerre du peuple entier contre l'oppresseur. "
" Je dois remplir mon devoir, abandonner ma cape de chevalier errant et prendre n'importe quel engin de combat. "
" Seul celui qui est près à quitter son confort pour aller lutter dans un autre pays, mérite le nom de révolutionnaire. "
"Qu'importe où nous surprendra la mort ; qu'elle soit la bienvenue pourvu que notre cri de guerre soit entendu, qu'une autre main se tende pour empoigner nos armes, et que d'autres hommes se lèvent pour entonner les chants funèbres dans le crépitement des mitrailleuses et des nouveaux cris de guerre et de victoire."
"L'ONU est d'une inefficacité qui confine au ridicule et au tragique; les armées de tous les pays d'Amérique sont prêtes à intervenir pour écraser leurs peuples."
"Toute notre action est un cri de guerre contre l'impérialisme et un appel vibrant à l'unité des peuples contre le grand ennemi du genre humain : les Etats-Unis."
"Si le communisme ne devait pas conduire à la création d'un homme nouveau, il n'aurait aucun sens."
<< Vous me demandez ce qui me pousse à l’action ? C’est la volonté de me trouver au cœur de toutes les révoltes contre l’humiliation, c’est d’être présent, toujours et partout, chez les humiliés en armes. >>
" Il ne s’agit pas du nombre de kilos de viande que l’on mange, ni du nombre de fois où l’on peut aller à la plage…Il s’agit précisément que l’individu se sente plus riche intérieurement et beaucoup plus responsable. "
" Un homme doit toujours marcher la tête haute, c'est la marque de sa dignité, s'il baisse la tête, alors il perd toute sa dignité"
" Celui qui n'a pas lu les quatorze tomes des écrits de Staline ne peut pas se considérer comme tout à fait communiste. "
" Rêve et tu seras libre, lutte et tu seras libre de ta vie "
" Toute notre action est un cri de guerre contre l’impérialisme et un appel vibrant à l’unité des peuples contre le grand ennemi du genre humain : les États-Unis d’Amérique du Nord. "
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Carnet inedit du Che : « Le journal d’un combattant "
nous demandons un suaire de larmes cubaines
pour couvrir les os des guérilleros
emmenés par le courant de l'histoire américaine.
J’ai voulu emporter
J'ai voulu emporter dans la mallette
la saveur fugace de tes entrailles
et elle est restée dans l’air, circulaire et certaine,
l'insulte au viril de mon espérance.
Je m'en vais par des chemins plus longs que le souvenir
avec l'hermétique solitude du pèlerin,
mais, circulaire et certaine, à mes côtés
quelque chose marque le rythme de mon destin.
Quand à la fin de toutes les journées
je n'aurais pas déjà un futur fait chemin,
je viendrai me ressourcer dans ton regard
ce rieur jalon de mon destin.
Je m'en irai par des chemins plus longs que le souvenir
enchaînant des adieux dans le flux du temps.
Autoportrait Obscur
D’une jeune nation de racines d’herbe
(racines qui nient la rage d’Amérique)
je viens vers vous, frères du Nord.
Chargé de cris de désespoir et de foi,
je viens vers vous, frères du Nord,
je viens d’où viennent les " homo sapiens ".
J’ai dévoré des kilomètres en rites transhumants ;
avec ma matière asthmatique que je charge comme une croix
et dans la profondeur étrange d’une métaphore débranchée.
La route fut longue et très lourde la charge,
persiste en moi l’arôme de mes pas vagabonds
et même dans le naufrage de mon être souterrain
- malgré l’annonce de rives salvatrices -
je nage contre le ressac,
conservant intacte la condition de naufragé.
Je suis seul face à la nuit inexorable
et à une certaine douceur des billets.
L’Europe m’appelle d’une voix de vin vieilli,
haleine de chair blonde, objets de musée.
Et dans le clairon joyeux des pays nouveaux
je revois de face l’impact diffus
de la chanson, de Marx et Engels,
que Lénine exécute et que les peuples entonnent.
Ainsi quand ce jour
Ainsi quand ce jour avec la main tremblante
je mets mon prisme dans un registre ambigu.
A le goût étrange du fruit emballé
avant de consommer la maturité à l’arbre.
Parfois je ne perçois pas son appel
depuis ma tour ailée de vieux solitaire,
mais il y a des jours où je sens réveillé le sexe
et je vais vers la femelle pour mendier un baiser ;
et je sais alors que jamais je n’embrasserai l’âme
de qui n’arrive pas à m’appeler camarade…
Je sais que les parfums des valeurs pures
rempliront mon esprit d’ailes fécondes,
Je sais que j’abandonnerai les plaisirs agnostiques
de copuler des idées sans fonctions pratiques.
Je sais quel jour du combat à mort
les épaules du peuple appuieront mes épaules,
car si je ne vois pas la victoire totale
de la cause pour laquelle lutte le peuple
ce sera parce que je suis tombé dans la lutte
pour amener l’idée jusqu’à une fin suprême,
je le sais avec la certitude de la foi qui naît
en levant du plumage la coquille ancienne.
D’une jeune nation de racines d’herbe
(racines qui nient la rage d’Amérique)
je viens vers vous, frères du Nord.
Chargé de cris de désespoir et de foi,
je viens vers vous, frères du Nord,
je viens d’où viennent les " homo sapiens ".
J’ai dévoré des kilomètres en rites transhumants ;
avec ma matière asthmatique que je charge comme une croix
et dans la profondeur étrange d’une métaphore débranchée.
La route fut longue et très lourde la charge,
persiste en moi l’arôme de mes pas vagabonds
et même dans le naufrage de mon être souterrain
- malgré l’annonce de rives salvatrices -
je nage contre le ressac,
conservant intacte la condition de naufragé.
Je suis seul face à la nuit inexorable
et à une certaine douceur des billets.
L’Europe m’appelle d’une voix de vin vieilli,
haleine de chair blonde, objets de musée.
Et dans le clairon joyeux des pays nouveaux
je revois de face l’impact diffus
de la chanson, de Marx et Engels,
que Lénine exécute et que les peuples entonnent.
Ainsi quand ce jour
Ainsi quand ce jour avec la main tremblante
je mets mon prisme dans un registre ambigu.
A le goût étrange du fruit emballé
avant de consommer la maturité à l’arbre.
Parfois je ne perçois pas son appel
depuis ma tour ailée de vieux solitaire,
mais il y a des jours où je sens réveillé le sexe
et je vais vers la femelle pour mendier un baiser ;
et je sais alors que jamais je n’embrasserai l’âme
de qui n’arrive pas à m’appeler camarade…
Je sais que les parfums des valeurs pures
rempliront mon esprit d’ailes fécondes,
Je sais que j’abandonnerai les plaisirs agnostiques
de copuler des idées sans fonctions pratiques.
Je sais quel jour du combat à mort
les épaules du peuple appuieront mes épaules,
car si je ne vois pas la victoire totale
de la cause pour laquelle lutte le peuple
ce sera parce que je suis tombé dans la lutte
pour amener l’idée jusqu’à une fin suprême,
je le sais avec la certitude de la foi qui naît
en levant du plumage la coquille ancienne.
Au revoir Thomas
Et même si je suis un médecin ouvert aux choses
qui ne les transforme pas et les comprends à peine.
J’ai nonobstant une formule magique
- Je crois que je l’ai apprise dans une mine de Bolivie,
ou peut-être chilienne, péruvienne ou mexicaine,
ou dans l’empire détruit de Sonora,
ou dans un port noir du Brésil africain,
ou peut-être en chaque point une parole.
La formule est facile :
ne t’occupe pas de la barrière, attaque le récif,
unis tes jeunes mains à la pierre ancienne
et donne-lui ton pouls aux rouges coraux palpitants
en petites ondes quotidiennes.
Un jour, bien que nos souvenirs soit une voile
plus loin que l’horizon
et ton souvenir soit un navire
échoué dans ma mémoire,
apparaîtera l’aurore pour crier avec étonnement
en voyant les frères rouges à l’horizon
marchant joyeux vers l’avenir.
Eux les maux arrêtés terribles et blancs
comme la nuit surprise à l’envers.
Et alors, poète blême des quatre murs
Tu seras le chanteur de l’univers.
Alors, poète tragique, délicat, malade,
tu seras un solide poète du peuple.
Et même si je suis un médecin ouvert aux choses
qui ne les transforme pas et les comprends à peine.
J’ai nonobstant une formule magique
- Je crois que je l’ai apprise dans une mine de Bolivie,
ou peut-être chilienne, péruvienne ou mexicaine,
ou dans l’empire détruit de Sonora,
ou dans un port noir du Brésil africain,
ou peut-être en chaque point une parole.
La formule est facile :
ne t’occupe pas de la barrière, attaque le récif,
unis tes jeunes mains à la pierre ancienne
et donne-lui ton pouls aux rouges coraux palpitants
en petites ondes quotidiennes.
Un jour, bien que nos souvenirs soit une voile
plus loin que l’horizon
et ton souvenir soit un navire
échoué dans ma mémoire,
apparaîtera l’aurore pour crier avec étonnement
en voyant les frères rouges à l’horizon
marchant joyeux vers l’avenir.
Eux les maux arrêtés terribles et blancs
comme la nuit surprise à l’envers.
Et alors, poète blême des quatre murs
Tu seras le chanteur de l’univers.
Alors, poète tragique, délicat, malade,
tu seras un solide poète du peuple.
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" Surtout, soyez toujours capables de ressentir au plus profond de votre cœur n'importe quelle injustice commise contre n'importe qui, où que ce soit dans le monde. C'est la plus belle qualité d'un révolutionnaire "
" Il faut s'endurcir, sans jamais se départir de sa tendresse "
" Soyez réalistes : demandez l'impossible "
" Dans une révolution, on doit triompher ou mourir "
" La vérité d'un jour n'est pas celle de toujours ! "
" A ceux qui me qualifient d'aventurier, ils ont raison mais je suis un aventurier à part. Je suis un aventurier qui risque sa peau pour faire triompher ses idées. "
" La guérilla est la guerre du peuple entier contre l'oppresseur. "
" Je dois remplir mon devoir, abandonner ma cape de chevalier errant et prendre n'importe quel engin de combat. "
" Seul celui qui est près à quitter son confort pour aller lutter dans un autre pays, mérite le nom de révolutionnaire. "
"Qu'importe où nous surprendra la mort ; qu'elle soit la bienvenue pourvu que notre cri de guerre soit entendu, qu'une autre main se tende pour empoigner nos armes, et que d'autres hommes se lèvent pour entonner les chants funèbres dans le crépitement des mitrailleuses et des nouveaux cris de guerre et de victoire."
"L'ONU est d'une inefficacité qui confine au ridicule et au tragique; les armées de tous les pays d'Amérique sont prêtes à intervenir pour écraser leurs peuples."
"Toute notre action est un cri de guerre contre l'impérialisme et un appel vibrant à l'unité des peuples contre le grand ennemi du genre humain : les Etats-Unis."
"Si le communisme ne devait pas conduire à la création d'un homme nouveau, il n'aurait aucun sens."
<< Vous me demandez ce qui me pousse à l’action ? C’est la volonté de me trouver au cœur de toutes les révoltes contre l’humiliation, c’est d’être présent, toujours et partout, chez les humiliés en armes. >>
" Il ne s’agit pas du nombre de kilos de viande que l’on mange, ni du nombre de fois où l’on peut aller à la plage…Il s’agit précisément que l’individu se sente plus riche intérieurement et beaucoup plus responsable. "
" Un homme doit toujours marcher la tête haute, c'est la marque de sa dignité, s'il baisse la tête, alors il perd toute sa dignité"
" Celui qui n'a pas lu les quatorze tomes des écrits de Staline ne peut pas se considérer comme tout à fait communiste. "
" Rêve et tu seras libre, lutte et tu seras libre de ta vie "
" Toute notre action est un cri de guerre contre l’impérialisme et un appel vibrant à l’unité des peuples contre le grand ennemi du genre humain : les États-Unis d’Amérique du Nord. "
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Carnet inedit du Che : « Le journal d’un combattant "
Sortie à la Havane des carnets inédits du Che Guevara, « Le journal d’un combattant », rédigés dans la Sierra Maestra entre 1956 et 1958 sur la voie menant à la victoire de la révolution
Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pc...
Les carnets inédits du guérillero Ernesto ’Che’ Guevara, présentés aujourd’hui à la Havane, montrent un homme « courageux et cultivé », selon les mots d’un des combattants qui a lutté avec lui dans la Sierra Maestra.
L’ouvrage de 303 pages avec 40 photos et fac-similés, intitulé le Journal d’un combattant, et dédié au 83ème anniversaire de la naissance du médecin et guérillero né à Rosario, en Argentine, contient des notes recueillies par le ’Che’ au cours de la période comprise entre le débarquement du Granma (1956) et le triomphe de la révolution cubaine (1959).
« Tout ce que j’ai appris et j’ai fait dans ma vie, je le dois à l’enseignement du Che », a déclaré à l’ANSA Oscar Fernández Mell, médecin et compagnon du guérillero dans la Sierra Maestra et dans le groupe de guérilleros qu’a commandé Guevara au Congo, avant de se rendre en Bolivie, où il est mort assassiné par un militaire après avoir été capturé en octobre 1969.
Fernández Mell fut le principal intervenant lors de la présentation du volume, devant plus d’une centaine de personnes, parmi elles Aleida March, la seconde épouse de l’argentin et présidente du Centre d’études Che Guevara, qui a recueilli et préparé les textes en vue de leur publication.
Il a raconté devant l’auditoire qu’en pleine guerre il a dû voyager avec Guevara à bord d’un véhicule défectueux par des chemins de terre, le long des falaises, lors d’une nuit d’orage :« Dans un moment de tension, il m’annonça sans lâcher le volant : après, je vais te dire quelque chose (…) Quand nous sommes enfin arrivés à destination, je lui demandai ce qu’il avait à me dire. Il me répondit : c’est la première fois que je conduis. »
« Le livre qui est déjà distribué à Cuba, se vendra bientôt dans toute l’Amérique latine grâce à la maison d’édition australienne Ocean Press. Il y aura également une édition en anglais », a déclaré à l’ANSA Maria del Carmen Ariet, du Centre d’études Che Guevara.
Ariet a souligné que « nous avons reçu les encouragements et l’aval de Fidel » pour publier ces carnets.
Article paru initialement sur le site CubaDebate
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L’ouvrage de 303 pages avec 40 photos et fac-similés, intitulé le Journal d’un combattant, et dédié au 83ème anniversaire de la naissance du médecin et guérillero né à Rosario, en Argentine, contient des notes recueillies par le ’Che’ au cours de la période comprise entre le débarquement du Granma (1956) et le triomphe de la révolution cubaine (1959).
« Tout ce que j’ai appris et j’ai fait dans ma vie, je le dois à l’enseignement du Che », a déclaré à l’ANSA Oscar Fernández Mell, médecin et compagnon du guérillero dans la Sierra Maestra et dans le groupe de guérilleros qu’a commandé Guevara au Congo, avant de se rendre en Bolivie, où il est mort assassiné par un militaire après avoir été capturé en octobre 1969.
Fernández Mell fut le principal intervenant lors de la présentation du volume, devant plus d’une centaine de personnes, parmi elles Aleida March, la seconde épouse de l’argentin et présidente du Centre d’études Che Guevara, qui a recueilli et préparé les textes en vue de leur publication.
Il a raconté devant l’auditoire qu’en pleine guerre il a dû voyager avec Guevara à bord d’un véhicule défectueux par des chemins de terre, le long des falaises, lors d’une nuit d’orage :« Dans un moment de tension, il m’annonça sans lâcher le volant : après, je vais te dire quelque chose (…) Quand nous sommes enfin arrivés à destination, je lui demandai ce qu’il avait à me dire. Il me répondit : c’est la première fois que je conduis. »
« Le livre qui est déjà distribué à Cuba, se vendra bientôt dans toute l’Amérique latine grâce à la maison d’édition australienne Ocean Press. Il y aura également une édition en anglais », a déclaré à l’ANSA Maria del Carmen Ariet, du Centre d’études Che Guevara.
Ariet a souligné que « nous avons reçu les encouragements et l’aval de Fidel » pour publier ces carnets.
Article paru initialement sur le site CubaDebate
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je ne peux que vous conseiller d'aller voir l'excellent site de
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