mercredi 5 octobre 2011

Lettre à grand-mère


Voici une lettre adressée à celle qui est une grand-mère formidable mais totalement out-of-space.

Je prends le risque, malgré l'amour que j'ai pour elle, de ne plus la voir. Mais comme le disais en son temps Maggie Tatcher « There is no alternative ».

Et effectivement, je n'en laisse aucune !


Chère Mamy Marysette,

D'aussi loin que mes souvenirs remontent, je vous ai toujours aimé. Dès le début qui plus est. Et le temps passant, cela ne s'est jamais démenti. De plus, et pour ne rien gâcher, vous êtes l'archétype idéal de la « grand-mère ».

Moi et ma fille, nous ne pouvions rêver à mieux. Oui de ce point de vue la nature à bien fait les choses... enfin presque.

Presque parce vous êtes un âne batté aussi. Votre soutien indéfectible à celui qui se dit être le président de « tous les Français » me révolte. Et, vous l'avez senti au cours de nos derniers entretiens téléphoniques, ce sujet est chez moi épidermique. Je suis à fleur de peau dorénavant. Il ne m'irrite pas, il me met dans une rage certaine. Car là non, trop c'est trop, et votre aveuglement n'est plus admissible.

La politique in fine, devrait être l'affaire de ceux qui ont un minimum d'informations à disposition, et vous vous en manquez. Ce n'est pas de regarder benoitement le journal télévisé « made in Bouygues » et présenté par Pernault ou l'idiote de Chazal, qui fera que vous êtes parfaitement informé.

Bien au contraire, nous sommes dans le plus pur schéma propagandiste. En cela, il n'y a qu'une différence de moyen entre Goebbels et le patron du géant du BTP, qui mélange tous les genres. Déjà, ce point suffirait à le disqualifier dans toute démocratie digne de ce nom.

Mais non vous, vous continuez à baser vos avis (je ne parle pas de connaissance notez-le bien) via ce prisme... c'est désolant !

Mais là, où la colère m'envahit, c'est que vous condamnez le futur de ce que j'ai de plus chère — ma fille —. Votre petite fille ! Et, ce n'est plus acceptable. Vous ne pouvez pas compromettre de la sorte les lendemains, de celle qui appartient à votre famille. Pour nous, c'est quasiment fini ou presque, mais pas pour elle ! Aussi réfléchissez bien aux conséquences si par malheur 2012 venait à remettre aux manettes du pouvoir, le pire président que la France ait connu. Et la France ne mérite point cela, cinq années supplémentaires.

Il vous a plu quand il a voulu chasser la « racaille », disiez-vous en son temps. Quel est son résultat vous pouvez me le dire ? Il en a séduit plus d'une, quand il nous promettait de gagner plus.

Ah oui, parlons-en deux secondes. La misère et l'appauvrissement n'ont pas cessé d'augmenter pour venir crever tous les plafonds des statistiques modernes. Rien que cela devrait conduire à une révolution.

Mais la faute la plus impardonnable, et que je lui implique directement, en raison de ses choix politiques et économiques, concerne la crise actuelle dont nous souffrons. Il devrait être jugé coupable de n'être que le soutien de gens qui l'ont mis en place, et qui eux, ne connaissent pas de crises. Et eux en sont directement responsables.

A contrairio, ils vont tous très bien. La majorité des lois du début de son mandat ont été dans le sens du « toujours plus » à ceux qui en ont le moins besoin.

C'est sur que la retraite de votre mari (ou les pensions versées) n'a pas eu de « bouclier protecteur fiscal » à votre égard ! Non, en fait la politique qu'il a menée à continuer à utiliser le rabot pour les plus pauvres d'entre nous.

Vous le savez mieux que quiconque, j'ai toujours été de gauche, et pourtant, j'en suis revenu de ce P.-S. qui a l'instar, de cet UMP de malheur, pratique la même politique criminelle à l'encontre du peuple de France.

Oui, je l'avoue, je me suis trompé dans le passé et l'on ne m'y reprendra plus. J'ai ouvert les livres qu'il fallait, je suis parti à la pêche d'informations que l'on nous cache dans les médias à la solde de ce pourvoir étatique qui a tout d'une dictature soft. Et, ce que j'y ai découvert est sordide.

Je ne dis pas qu'en sortant des sentiers battus, l'on y découvre la vérité révélée pas comme dans la bible certes, mais même si les informations ne sont pas toutes creusées, elles ont le mérite d'ouvrir des voies qui ne sont pas toutes sans issue, et vous force à penser par vous-même.

L'homme vous séduit, mais en quoi ? Par ses inconséquences et ses mensonges ! Vous ne supportiez pas Mitterand, à cause de son côté fourbe, mais là chez lui c'est pire encore.

Il ne s'agit plus de fourberie, mais de vendre au plus offrant notre pays. Actuellement, il devrait mettre à chaque entrée dans nos aéroports internationaux le panneau : « France en solde ! Remise de 80 % à tous bons traders ».

Ce que vous ne voyez pas non plus, c'est ce que j'écrivais un peu plus haut « nous ne sommes plus en démocratie ». Depuis le début des années 80, nos libertés n'ont cessé d'être rognées par le mouvement libéral.

Car que vous le vouliez ou pas, une des rares réussites des deux mandatures socialistes, fût de quitter les oripeaux usés des années Giscard, et de libéraliser dans le bon sens du terme, certains secteurs. Je n'en prendrais qu'un seul, la radio avec l'avènement des canaux privés qui furent d'immenses torrents de fraicheur.

Quoique finalement, j'en prendrais un second. Le vote de 2005, dans un référendum ou des peuples ont voté NON, contre un traité qui nous a vendus pieds et poings liés à l'infernale machinerie oligarchique financière.

Depuis, c'est tout le contraire, l'information est totalement muselée, que ce soit dans la presse écrite ou parlée. Faute à une concentration des intérêts dans les amis de notre monarque.

Tous sont ses amis ou débiteurs. En cela, le pouvoir politique actuel n'a rien à envier à l'ex-U.R.S.S. La différence réside, simplement, dans le fait que nous sommes peu ou prou, dans un « communisme privatisé » qui ne dit pas son nom.

Et, cette nomenclature ne défend que ses intérêts, et laisse le plus de monde possible, sur les routes miséreuses.

Que vous soyez de droite ne me gène pas et vous le savez très bien, et je le confesse il y a des gens très bons dans ce bord-là. Tenez vous prenez quelqu'un comme Nicolas Dupont-Aignan, en voilà un qui devrait avoir la lumière sur lui. Il a d'excellentes positions et propositions. Mais qui en parle dans ces médias verrouillés par nos cerbères antidémocratiques ? Qui lui tend le micro chez ces salopards de Pernault ou Pujadas ? Ou dans Match ?

En fait, la politique est devenue un sujet trop sérieux, pour laisser le droit de vote, à des personnes qui ont si peu de connaissances dans le sujet. Et c'est là le grand drame. On donne la possibilité de glisser un bulletin dans une urne à des gens qui n'ont aucun esprit civique, et qui ne s'arrête aux apparences.

Car, si vous faisiez l'effort d'ouvrir les médias non conventionnels, vous finiriez par découvrir qu'il existe des personnes méritantes et dignes du pouvoir que nous avons à confier. Des êtres comme Asselineau, Cheminade, Chauprade, Dupont-Aignan, Montebourg... tous ont des idées plus que bonnes pour nous sortir de l'ornière libérale dans laquelle notre pays a été poussé.

Je vais terminer en vous disant que je n'ai jamais été autant en rage contre la classe des fantoches actuels qui nous torturent, et que je souhaite plus que tout prendre les armes. Il ne faudra pas m'en mettre une dans les mains, car je pense avoir encore le compas. Et, je suis prêt à y laisser la vie si cela pouvait sauver celle de mes enfants — votre descendance. Et je suis plus que sérieux. Et si l'on remet au goût du jour la guillotine, sachez que je me porterai même volontaire, afin de faire tomber les têtes des salauds qui brisent nos espérances.

Et en guise de conclusion, comme je l'ai déjà dit je couperais tous les ponts qui m'unissent à mes amis et familles si ceux-ci veulent mettre au pouvoir des dictateurs. Ce n'est plus acceptable, et il faut désormais choisir un camp.

Moi c'est fait !!!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire