mardi 16 août 2011

La chasse aux casseurs est lancée sur Internet



[Opinion perso] pathétique, juste plain pathétique .. entre des gosses qui explosent leur frustration en piquant des godasses de luxe, qui semblent en même temps oublier complètement que leurs communications sur Facebook ou Twitter servent à les identifier, et qui ignorent visiblement que Londres a plus de 10 000 caméras de surveillance avec reconnaissance faciale, mais qu'est ce qu'ils sont cons, voilà qu'en plus les gens se dénoncent entre eux, des parents dénoncent leurs enfants, eux sont encore plus cons, en plus en couche supérieure t'as un gouvernement de fachos aristocrates coupés de la réalité qui met dehors d'appartements subventionnés les familles fautives dont un membre a participé aux émeutes, qui veut pouvoir censurer internet en cas d'émeutes, qui continuent de couper dans tout ce qui est social en s'étonnant que justement "le social" se révolte de crèver la faim ... je veux dire, quel que soit la manière dont tu retournes cette situation, c'estpathétique ...et très démonstratif de la façon dont ça va arriver également en France ... tu te révoltes ? on utilise la division sociale/raciale/économique pour favoriser une société de délateurs ce qui permet par ricochet au gouvernement d'éviter de prendre le blâme sur ce qui arrive, on utilise les moyens forts pour contrer les manifs et après on coupe encore plus les vivres à ceux qui justement se révoltaient parce qu'incapable de vivre avec ce qui était fourni ...et en plus, ceux qui se révoltent, n'ont aucune intelligence face aux moyens mis à les surveiller.... quand on voit l'état de l'économie occidentale ( Europe, Usa, Uk) , ce qui va arriver est visible comme un éléphant dans un magasin de porcelaine ...
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«Des noms ! Des noms !» semble crier le Web anglais à l’unisson. Sur le site du tabloïd The Sun, l’appel «Dénonce un crétin» s’étale en lettres capitales. «Connaissez-vous ces pilleurs ?» demande son concurrentThe Daily Mail. Sur le réseau social Facebook, des groupes comme «Wanted – émeutiers et casseurs de Londres» et «Attrapons les émeutiers de Londres 2011» se disputent l’attention des internautes, aux côtés de sites dédiés comme Londonrioters.co.uk. Toutes ces invitations à la délation renvoient vers des séries de photos montrant plus ou moins nettement les visages de casseurs et de pilleurs en train de briser des vitrines ou de s’enfuir avec des butins parfois aussi modestes qu’une bouteille de gin et un flacon de ketchup.
Le champ des suspects«Si j’étais vu en train d’enfreindre la loi, je serais heureux qu’un public citoyen fasse ce travail de dénonciation. Ce n’est pas très différent des caméras de vidéosurveillance», explique James, étudiant en physique et mathématiques, à l’origine du site zavilia.com. Créé dans la nuit de lundi à mardi, Zavilia propose aux internautes de remplir un formulaire pour identifier des fauteurs de troubles dans une galerie de photos numérotées. L’informateur est invité à fournir un nom, mais aussi d’autres informations comme le profil Facebook ou Twitter de la personne identifiée. «Souvent les mêmes noms reviennent et nous commençons à avoir une liste pour identifier ces émeutiers», se félicite James, qui souhaite «traduire en justice ces criminels». Bénévole avec cinq autres étudiants sur cette opération, James explique sa motivation : «En tant qu’étudiant, je veux montrer aux émeutiers que leur méthode n’est pas la bonne pour attirer l’attention sur un problème, car ce n’est pas comme ça que j’agirais moi-même.»
À l’instar d’un service comme l’association indépendante Crimestoppers, qui a permis 107.000 arrestations en vingt-trois ans d’existence outre-Manche grâce à des tuyaux d’informateurs anonymes, le site de James se préoccupe d’abord de préserver l’anonymat du délateur avant de s’inquiéter du droit à l’image ou de la vie privée d’éventuels coupables. «Nous ne décidons pas de la culpabilité des gens, ça, c’est le travail de la police», explique le fondateur de zavilia.com.


Technologie de reconnaissance facialeMais déjà, ce chasseur de têtes numérique a pu constituer une liste de suspects en recoupant des informations, voire en comparant des photos sur les réseaux sociaux en général et Facebook en particulier. Ce dernier avait fait polémique, début juillet, en lançant une technologie de reconnaissance faciale – «pour faciliter l’identification de vos amis», dixit Facebook. Pour l’heure, elle ne semble pas avoir permis de repérer des casseurs. Cela n’a pas empêché l’apparition, mercredi, d’un groupe sur Google appelé «London Riots Facial Recognition» («reconnaissance faciale émeutes de Londres»). D’abord ouvert au public, il a rapidement basculé en mode privé. «Nous sommes un groupe de développeurs informaticiens qui voulons juste utiliser la technologie pour essayer d’aider dans cette situation», explique le collectif. Il se défend d’utiliser des méthodes illégales et assure n’avoir recours qu’aux images publiées par la police. «Les résultats de notre travail ne seront jamais utilisés pour incriminer des personnes directement. Cet outil est simplement quelque chose qui permettra de réduire le champ de suspects. C’est à la police de trouver les preuves et d’arrêter les gens», souligne le groupe, soucieux de préserver l’anonymat de ses membres après avoir reçu des menaces.
Des initiatives spontanées et plus ou moins organisées qui semblent naturelles et légales outre-Manche. En France, l’article 9 de la loi Informatique et Libertés limite «les traitements de données à caractère personnel relatives aux infractions, condamnations et mesures de sûreté» aux juridictions, autorités publiques et auxiliaires de justice.
http://au-bout-de-la-route.blogspot.com/2011/08/la-chasse-aux-casseurs-est-lancee-sur.html

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