lundi 18 juillet 2011

Lapalissade, nous voilà ! Ou sortons vite de ce guêpier.

Les Français découvrent avec une incompréhensible candeur  que :

Monica McNeal pleure alors qu'elle embrasse un Marine américain sur la tombe son fils Eric Ward mort à 19 ans, au cimetière national d'Arlington, le 27 mai 2010. Le caporal Eric Ward, un marin de quatrième génération aux États-Unis, a été tué en Afghanistan le Février 21 mars 2010. (REUTERS / Jason Reed)


La nourriture fait grossir. L'alcool nous rend joyeux. Les bonbons favorisent les caries , les gaz d'échappement asphyxient. Les réfrigérateurs conservent les aliments.

La guerre tue...

L'argent corrompt, le sommeil repose, la musique adoucit les mœurs, la vieillesse est un naufrage, le train transporte, l'avion vole, la guêpe pique, la vache donne du lait, le jars jargonne.

La guerre mutile...

L'eau mouille, le feu brûle, les bombes explosent, l'encre tâche, l'amour rend con, le serpent fait peur, l'araignée du soir promet l'espoir. L'araignée du matin augure le chagrin. Le soleil réchauffe. Le gel refroidit.

La guerre broie...

Quand on entend toutes ces bonnes âmes qui ont envoyé des militaires combattre ; on ne sait qui, on ne sait pourquoi, dans de lointains pays inhospitaliers ; gémir et se lamenter de la mort de soldats qu'ils ont expédiés au casse-pipe en connaissance de cause, on peut se dire que l'hypocrisie est une des vertus majeures du pouvoir politique.

La guerre coûte très cher.

Le président de la république et ses sbires me font penser à ces amis des abeilles qui pulvériseraient dans leur jardin, des dizaines de jets d'insecticide sur leurs plantes en fleur.

Quand on voit certaines familles pleurer leur fils, on comprend leur émotion mais on ne peut s'empêcher de leur dire que le job de soldat est un métier à risque conséquent et que s'engager volontairement dans l'armée n'est pas une décision anodine

Pensez à tous les appelés à l'époque de la guerre d'Algérie, qui n'avaient rien demandé, et dont l'existence a été fauchée...

Tout ce que je raconte n'est que lapalissade, lieu commun et poncif ; pourtant il semble que pour certains journalistes, hommes politiques, citoyens ordinaires, la guerre soit considérée comme une activité banale. Et quand l'opinion publique s'aperçoit des dégâts collatéraux, elle hurle sa détresse et sa douleur.

La vraie question est la suivante : est-il bien utile de laisser des contingents d'hommes se faire massacrer dans un pays ingouvernable où nos intérêts sont inexistants. 
Défendre la démocratie ? Chacun sait qu'il s'agit d'un leurre ! Exporter nos valeurs occidentales ? Au nom de quels principes ? Défendre les supposés défenseurs de la liberté comme Karzaï contre les prétendus méchants terroristes ? Laissez nous rire, le monde merveilleux de Disney n'a jamais existé !

J'ai bien peur que les prétextes donnés pour stationner militairement en Afghanistan jusqu'en 2014 soient bien fallacieux.

Pourtant nos politiques et militaires, champions du monde des raclées reçues en outremer depuis la décolonisation disposaient d'assez d'expérience pour s'abstenir de tomber dans de tels pièges.


Ces gens n'ont rien compris aux leçons de l'Histoire. Ils n'ont jamais saisi que l'armée française ne pourra jamais vaincre une guérilla menée par des individus maîtres du théâtre d'opérations et prêts à tout.
L'excès d'amnésie portée à ce degré confine à l'incompétence criminelle !
Les progrès technologiques des armements, s'ils réduisent les pertes, ne suffisent pas à asseoir un succès durable lors d'un processus d'occupation à l'encontre d'une population plus ou moins hostile.



Cassons nous vite de ce guêpier qu'est l'Afghanistan, sinon les sanglots versés par nos responsables, lors des prochaines pertes, ressembleront par trop à des larmes de crocodile !



Ami(e)s, à après, si les circonstances nous sont favorables.

http://cuicuifitloiseau.blogspot.com/2011/07/lapalissade-nous-voila-ou-sortons-vite.html

 

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