Après une visite éclair au Maroc pour, service après vente oblige, donner, avec Mohammed 6, le coup d'envoi des travaux d'un TGV marocain, une ligne reliant Tanger à Casablanca via Rabat, avec projet d'extension vers le sud touristique. Un bidule que les marocains, hormis les fortunés, ne pourront jamais emprunter tant le billet est au-dessus de leurs moyens. Fourgué par Alstom, qui ne vend plus grand-chose en Europe, pour la modique somme de 400 millions d'euros les 14 rames, le prix global, surprises à venir en sus, est estimé en réalité à 1,8 milliards, auxquels, comme le souligne Jeune Afrique via l'AFP, il faudra raquer « les coûts d'infrastructure associés ». Soulignons pour éclairer un brin, que la France, généreuse avec ses pauvres, finance une part importante de ce projet par le biais d'un prêt de 920 millions d'euros à des taux qu'on pourrait qualifier de « toxiques »... Lire sur le sujet l'excellente lettre ouverte adressée à Nicolas Sarkozy par des marocains affranchis.
Quelques tapes d'épaule plus loin, félicitant le roi d'avoir su emprunter le bon train des réformes pour des « changements en cours au Maroc, pas moins significatifs que ceux survenus dans d'autres pays », le voici forçant la porte d'Angela Merkel non pas pour sauver les grecs, thème du prochain conseil européen de Bruxelles le 17 et 18 octobre, mais pour rassurer les marchés.
Faut dire que les grecs n'y mettent pas de la bonne volonté pour disperser les gros nuages que les financiers du monde leur ont collé dessus. En annonçant que le déficit public serait ramené à 8,5 % du produit intérieur brut en 2011 et non 7,4 % comme prévu initialement, des sueurs froides ont parcouru quelques échines dans l'assemblée. La faillite est proche, n'hésitent pas à affirmer certains spécialistes de la dette. On dit la dette grecque comme jadis on parlait de la malaria. Moment choisi par Sarko pour faire de l'effet de manche en parlant d'« obligation morale » pour l'Europe.
Il n'en fallait pas davantage pour que les bourses plongent dans l'obscurité et que certaines voix s'élèvent en leur sein pour dénoncer « l'inaction des politiques ».
Depuis le temps qu'on le crie sur tous les toits ! A l'image de l'UNI-Europa, fédération syndicale européenne des travailleurs des services, représentant 7 millions de salariés grecs, espagnols, italiens, allemands, britanniques et français et 52 pays, tient congrès à Toulouse depuis le 3 octobre jusqu'à aujourd'hui 5, sur le thème La situation économique et financière de l'Europe : « L'euro est en danger, l’Europe est en danger, ce n'est pas une crise virtuelle mais réelle qui empire de façon critique », déplorent les acteurs de ce congrès pour qui la réponse n'est pas dans la fameuse « Règle d'Or » préconisée, voire imposée, par les politiques...
Les travailleurs européens ne veulent pas faire les frais d'une crise dont ils ne sont pas responsables.
Et si ça va mal en Europe, que penser de l'intérieur, malgré l'éclaircie Borloo ? Nous parlerons plus tard de la saloperie que voici, ça sent l'égout à pleins nez !
Pour l'instant c'est le département de Mayotte qui prend feu depuis une semaine, la tension sociale est à son pic le plus haut, dans « l’indifférence générale », comme le souligne avec justesse Politis. En cause la vie chère, la misère. Les négociations sont au point mort. Syndicats et associations de consommateurs ont appelé à la grève générale, le préfet du coin, préférant la lacrymo et la matraque à la négociation, ça barde..
Quelques tapes d'épaule plus loin, félicitant le roi d'avoir su emprunter le bon train des réformes pour des « changements en cours au Maroc, pas moins significatifs que ceux survenus dans d'autres pays », le voici forçant la porte d'Angela Merkel non pas pour sauver les grecs, thème du prochain conseil européen de Bruxelles le 17 et 18 octobre, mais pour rassurer les marchés.
Faut dire que les grecs n'y mettent pas de la bonne volonté pour disperser les gros nuages que les financiers du monde leur ont collé dessus. En annonçant que le déficit public serait ramené à 8,5 % du produit intérieur brut en 2011 et non 7,4 % comme prévu initialement, des sueurs froides ont parcouru quelques échines dans l'assemblée. La faillite est proche, n'hésitent pas à affirmer certains spécialistes de la dette. On dit la dette grecque comme jadis on parlait de la malaria. Moment choisi par Sarko pour faire de l'effet de manche en parlant d'« obligation morale » pour l'Europe.
Il n'en fallait pas davantage pour que les bourses plongent dans l'obscurité et que certaines voix s'élèvent en leur sein pour dénoncer « l'inaction des politiques ».
Depuis le temps qu'on le crie sur tous les toits ! A l'image de l'UNI-Europa, fédération syndicale européenne des travailleurs des services, représentant 7 millions de salariés grecs, espagnols, italiens, allemands, britanniques et français et 52 pays, tient congrès à Toulouse depuis le 3 octobre jusqu'à aujourd'hui 5, sur le thème La situation économique et financière de l'Europe : « L'euro est en danger, l’Europe est en danger, ce n'est pas une crise virtuelle mais réelle qui empire de façon critique », déplorent les acteurs de ce congrès pour qui la réponse n'est pas dans la fameuse « Règle d'Or » préconisée, voire imposée, par les politiques...
Les travailleurs européens ne veulent pas faire les frais d'une crise dont ils ne sont pas responsables.
Et si ça va mal en Europe, que penser de l'intérieur, malgré l'éclaircie Borloo ? Nous parlerons plus tard de la saloperie que voici, ça sent l'égout à pleins nez !
Pour l'instant c'est le département de Mayotte qui prend feu depuis une semaine, la tension sociale est à son pic le plus haut, dans « l’indifférence générale », comme le souligne avec justesse Politis. En cause la vie chère, la misère. Les négociations sont au point mort. Syndicats et associations de consommateurs ont appelé à la grève générale, le préfet du coin, préférant la lacrymo et la matraque à la négociation, ça barde..
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