A l’heure où chacun se pose des questions sur son avenir, rares sont les personnes qui pensent à l’avenir en commun. Du moins, s’ils ont tendance à s’affirmer, la lumière devient vite une obscurité dans laquelle on entrevoit les ténèbres.
L’accroissement du chômage pousse les employeurs à avoir une méthode de recrutement de plus en plus humiliante vis à vis du chômeur dont l’objectif est de sortir de cette situation involontairement subi. Ainsi jusqu’où peut-on aller pour obtenir un emploi ?
Une vidéo diffusée sur le site agoravox tv offre la perspective de constater que le recruteur est complètement déconnecté de la réalité. Ce dernier utilise la vieille méthode de "diviser pour régner" en opposant chaque demandeur d’emploi pour ainsi obtenir le plus docile qui sera amené à travailler pour le salaire minimum après avoir réussi le parcours du combattant. Un parcours qui n’est pas sans rappeler le rapport de domination instauré par le système capitaliste qui nous rappelle sans cesse que dans le domaine commercial, vendre sa personne ou au mieux vendre son âme demeure le seul atout pour persuader le recruteur. Et si nous ressuscitions Karl Marx pour mieux comprendre ces événements ?
Karl Marx analyse le système capitaliste. Il en vient au raisonnement suivant : "L’homme est réduit à ce qu’il produit, il est déshumanisé avec la primauté de l’économie". Certes l’analyse Marxiste qui pour certains est le socialisme ne sera pas abordée ici. Simplement, force est de constater que le travail est devenu une aliénation, un outil utilisée par l’Etat et les capitalistes pour soi disant redorer notre dignité. Prenons un exemple : Si l’entreprise recherche le meilleur commercial pour prendre des parts de marché, ce dernier est il au chômage ? n’est ce pas chez le concurrent qu’il faudrait le dérober ? Excusez moi, il faudrait le payer plus cher, voyons. Que propose l’entreprise ?
Elle propose au chômeur de travailler sans relâche pour le salaire minimum moyennant des primes pour concurrencer le meilleur commercial. Comme nous l’a démontré Karl Marx, elle propose ainsi le même travail avec un salaire plus bas et des conséquences dramatiques. Le chômeur une fois embauché devra se surpasser, apprendre sans relâche, intégrer le langage de l’entreprise et si par malheur il ne réalise pas les objectifs, il sera remplacé par un chômeur plus docile dont les résultats seront garantis par le fait qu’il sait tout vendre, vendre sa personne ou vendre son âme. Karl Marx affirme que "Le chômage massif constitue l’armée industrielle de réserve, plus son nombre est élevé, mieux ce sera pour le capitaliste qui pourra ainsi affirmer au prolétaire au cas où ce dernier refuserait de travailler, qu’il peut embaucher une personne à moindre coût moyennant le même travail étant donné que l’armée industrielle de réserve est importante".
Prenons un exemple : Une entreprise propose de travailler pour 1000 euros par mois. Un chômeur se présente sachant que la taux de chômage est important. S’il refuse l’offre de l’employeur, ce dernier pourra affirmer non seulement qu’il pourra embaucher un salarié qui touche 700 euros par mois pour faire le même travail moyennant le salaire de 900 euros étant donné que le chômage est important. Un taux de chômage élevé rend le rapport de force avantageux pour le capitaliste.
Sommes nous prêt à vendre notre personne ou notre âme pour être intégrer dans ce système. Doit on travailler et mettre ses principes de côté pour soi disant payer son loyer et ses charges et ainsi faire un travail alimentaire.
Chaque métier est digne si on y apporte sa valeur ajoutée mais passer son temps à chercher un travail alimentaire est devenu un métier dont les conseillers de pole emploi en sont les plus grands bénéficiaires. Concernant ma propre histoire, un conseiller de pole emploi m’a affirmé : comprenez "monsieur avec votre bac +5 vous devriez être..... ma réponse a été courte et précise.
Ne suis je pas ce que vous vouliez que je sois, un homme qui passe son temps à chercher des emplois en dessous de ses qualifications sous prétexte que nous sommes en crise".
Cette crise dont les banquiers en sont les seuls bénéficiaires, comme si le monde se résumé à sauver des banques dont l’unique rôle est de nous aliéner, nous endetter ou au pire nous mettre à la rue. Excusez nous, nous ne remplissons pas les critères d’éligibilité pour survivre dans cette société.
Vendez votre corps ou votre âme vous autres, tant que j’ai de quoi vivre et que le travail que je fais est utile, si la richesse a un prix, je préfère encore écrire et rire dans la pauvreté.
Désolé de ne pas vendre mon âme ou ma personne pour finir complètement aliéné.
Sayid, un citoyen du monde.
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