dimanche 13 novembre 2011

En route vers... la démocrature !


En route vers,… la démocrature !
Préambule : grâce à * un tour de passe-passe bien connu des manipulateurs radicaux, sarkozy remonterait dans les enquêtes (sonde-ego) d’opinion.

La Belle affaire !

Les officines font leur tambouille en loucedé, (dans la lignée du dernier G20 présidé par le locataire élyséen, sarkozy, rendez-vous incontournable de l’oligarchie internationale (sans grand intérêt, comme vous le savez !,…), pour se rassurer les un(e)s les autres et cajoler leur ego surdimensionné ; réunion au sommet des chefs du personnel politique (intouchables-mandatés, °au-dessus des lois communes).

Une énième com’politique, quoi ! (dans le cas présent, il s’agit pour les principaux leaders mondiaux (le couple Merkozy, Obama, ** Hu Jintao) d’améliorer leur image passablement écornée, rien de plus,… et pour d’autres, une campagne électorale ininterrompue depuis leur élection, au frais du contribuable, cela va sans dire…)

° sarkozy, ainsi que ses collaborateurs, tel l’ancien journaliste facho Buisson ("conseiller en opinion" de sarkozy – qualification bidon, mais utile… –, qui se gave comme jamais,… selon la Cour des comptes) et une sous-fifre, Emmanuelle Mignon, (partie pantoufler dans la holding du cinéaste, Besson), en application de l’article 67 de la Constitution, qui garantit l’immunité pénale du chef de l’Etat et même l’irresponsabilité (premier fondement de l’immunité présidentielle, alinéa 1) ou encore l’inviolabilité (second fondement, alinéa 2). Tout ce qui touche de près ou de loin au locataire élyséen, sarkozy (ses collaborateurs-rices), bénéficie (ou bénéficiera) quasi automatiquement de l’immunité pénale présidentielle,… cherchez l’erreur !

* voir à ce sujet l’article d’Alain Garrigou paru dans le « Monde-Diplo » (version électronique), intitulé : « Après l’intervention télévisée du sarkozy. « Push test » : une coproduction « OpinionWay » (officine sarkozyste par excellence) – « La Nouvelle Pravda/Le Figaro » (idem-ibidem) – « AFP » (après l’assaut et la reprise en main musclée du clan sarkozyste de la direction de l’agence, même si en son sein perdure certain(e)s journalistes résistant(e)s) – « L’Elysée » (c-à-d, sarkozy, en chef manipulateur débridé) Cette manœuvre fait suite à une autre, beaucoup plus foireuse celle-là, (malgré les dépenses folles (des centaines de milliers d’euros partis en fumée,… pour rien !) qu’elle a occasionné auprès d’officines à sa botte (genre : « OpinionWay », « La Nouvelle Pravda/Le Figaro », le « JDD » (l’un des médias au main du "frère" de sarkozy, Lagardère), « Le parisien/Le journal des commères » et pire encore,… « Atlantico ou tica » (un con-densé de servitude), sur « Arte/C dans l’air de Calvi et ses invités "aux ronds de serviette" » et les clones, « BFMtv » (« Le Figaro », en pire !), « LCI », etc.,) car à l’époque, sa côte de "popularité" n’avait frémi que d’un ou deux points dans les "enquêtes d’opinion". Aujourd’hui ils (les manœuvriers propagandistes) sont passés à la vitesse supérieure (Les Buisson–Giacometti–Musca et autres com’mûs-niquants élyséens via le service d’information du gouvernement (SIG) pour leurs dépenses dites de "communication"), car il ne s’agirait plus, d’un ou deux points, mais de 5 (CINQ) points ! D’un coup, d’un seul !,… et passeraient du stade de « bricolage artisanal » à la phase « production industrielle »,…

L’inconvénient majeur (et de taille !) de ces combines foireuses, c’est qu’il demeurera (quoi qu’il fasse) celui que le peuple français a (et aura,… si son passage devait – bien malgré lui – laisser une trace !) le plus vomi de l’histoire de la Ve République, malgré les trucs (plus ou moins douteux) pour gommer l’aversion du peuple français envers «l’agité de l’ego ».

C’est comme ça !,… malgré les montagnes de fric dépensées – en pure perte –, (le simple fait que ce soit notre argent,… le fait jubiler), ne peuvent pas et ne pourront jamais faire oublier, qu’il exècre le peuple !,… Mission impossible !

De plus, la stratégie proposée par les com’mûs-niquants du matamore élyséen, n’a aucune prise sur le temps (les effets se dissipent très vite !), et leur propagande débridée commence à ce voir et se savoir, un peu partout,... y compris par les plus bornés.

Tout le monde sait, même dans les rangs des com’mûs-niquants élyséens, qu’une entourloupe rondement menée (et donc efficace), ne doit en aucun cas être éventée ; et en ce qui concerne l’hypothétique remontée en puissance de la côte de "popularité" du locataire élyséen, sarkozy… fuit (au propre comme au figuré) de partout !,…

Tout ceci devrait nous donner à réfléchir,… l’acharnement et l’énergie déployés pour s’accrocher au pouvoir, sont plutôt suspects. Cette constance, n’est pas sans rappeler l’acharnement employé par Silvio Berlusconi pour se maintenir coûte que coûte au pouvoir (malgré ses nombreuses turpitudes). Espérons que le "notre" déhotte au plus tôt de l’Elysée, et qu’il soit enfin condamner pour ses (aussi nombreuses que Berlusconi) turpitudes !, car contrairement à ce qu’il veut à nouveau faire croire, il n’est pas « un perdreau de l’année ! »,… loin de là,… ça fait même plus de trente cinq ans qu’il sévit de magouilles en turpitudes en tous genres – dans le panier de crabes du personnel politique,… et presque cinq ans qu’il a les coudées franches pour rondement piller la France !

** ce dernier c’est payé « l’agité de l’ego », sarkozy, en le faisant poireauter comme un vulgaire sous-traitant ! (certains se sont délectés de l’affront fait au tartarin élyséen, sarkozy,… on a la vengeance (par procuration) qu’on peut !)

Deux ou trois questions me viennent à l’esprit ; pourquoi perdre son temps (et sa jeunesse) à relever telles ou telles turpitudes, puisqu’au fond – malgré le changement de lieux et de dates – elles sont toutes à peu près identiques ? (de bonnes vieilles grosses ficelles pour gruger les gogos), et que, pratiquement toutes les deux ou trois seconde, ils (ces malfaisants, aidé des cranes d’œufs attachés aux ministères, qu’en son temps Boris Vian ridiculisait…) s’ingénient d’en pondrent de nouvelles fournées ? Ne seraient-il pas plus judicieux de démontrer et démonter leurs trucs, une bonne foi pour toute ?

Le fond plutôt que la forme ?
C’est oublier que leur doctrine (même si pour l’essentiel elle demeure ce qu’elle a toujours été,… une idéologie basée sur un rapport de force, comme par exemple : « du fort au faible », « du dominant au dominé », « de l’arnaqueur à l’arnaqué », etc.), en perpétuel mouvement, modifiant sans cesse les repères (et parfois de fond en comble, comme dans la période actuelle ou les élites – oligarchie politique et financière – indissolublement liés pour le « forcing final » ?, pour « Le grand bon en arrière » fort bien décrit par, Serge Halimi) et faire accroire à l’unité de façade :

le langage, (que le clan sarkozyste désigne par « éléments de langage), encore aujourd’hui, les membres du clan ont eu l’obligation – le chef est vindicatif et très rancunier – d’utiliser les mots « courage », « effort » pour « rigueur » et « austérité », et un bordel indescriptible dans nos vies – les plus marquants étant la mise sur le carreau de salarié(e)s après moult « plans de restructuration sociale » pour « licenciements secs » –, et au fur et à mesure de leurs *"victoires" successives (l’adaptation aux nouvelles données ?,… c’est une question de survie politique !… ce que n’assimile pas la gauche,… tournée résolument vers une hypothétique "alternance" et l’enlisement à coup sûr !,…), et de défaites cinglantes pour l’autre camp (le notre), à moins de refuser le combat sur leur propre terrain (ce qu’apparemment font – du moins, me semble-t-il ? – les “indignés” du monde entier, qui se réapproprient et occupent les espaces de liberté conquis,… en rétablissant et en créant de nouveaux liens (et rapports sociaux) entre eux et toutes celles et ceux qui le désirent.

*on ne peut parler de "victoires", lorsque ces messieurs-dames de la finance et du personnel politique rencontrent si peu de résistance…

Peu à peu, la colère cède à la résignation (des sociaux-démocrates jusqu’aux autres formations politiques (dites de "gauche") ainsi que certaines directions syndicales, accommodants et soumis ; il n’est que de lire les "réactions" du locataire élyséen, sarkozy quand le chef syndical Thibault "gueule" (menace) : « Les syndicats vont sans doute gueuler,… Alors qu’ils gueulent ! », voilà tout l’effet "produit" par ces rodomontades syndicales,… mépris et arrogance !), et le peuple trinque salement,… et au prix fort, encore !… (que de vies gâchées par veulerie et "petites" lâchetés ordinaires !) L’indignation, pourquoi pas,… mais ça ne sera, hélas, pas suffisant !,… il faudra y ajouter une bonne dose de RAGE ! Qui envahisse et balaie tout sur son passage !,… et comme le disait un jeune athénien :« Quand le peuple grec sera dépouillé de tout,… qu’il n’aura plus rien à manger,… qu’il crèvera de faim,… tout sera possible,… et les émeutes suivront tout naturellement !… »

La rage au ventre, submergeant tout sur son passage,… les cœurs,… les corps,… les esprits,… alors, tout sera possible !

Je vous demande de vous sacrifier !

Je passerai sur les dernières sournoiseries sorties du chapeau du gouvernement Fillon. Un constat s’impose : la formule « du sang et des larmes,… », ne serait s’appliquer aux siens propres, non !,… il s’agit des nôtres, à coup sûr !… la rigueur, l’austérité, « des efforts et du courage » pour reprendre la tromperie langagière en vogue,… c’est bon pour nous,… mais certainement pas pour eux !,…

Lui et les membres du clan sarkozyste, vont continuer de se goberger et de se la couler douce (à nos dépends),… pour combien de temps encore ? C’est nous qui voyons !…

Faites monter,… la pression !

De nombreux articles détaillent par le menu ce nouvel inventaire d’arnaques (triées sur le volet) du gouvernement Fillon, et passerait de 6 à 8 milliards d’euros prévues dans la première mouture (évoqués ces jours derniers) à un montant total de 18,6 milliards d’euros, échelonné sur deux ans, dont celui paru sur le site « Mediapart » que l’auteur résumait (le titre de l’article) ainsi : « travailler plus pour gagner moins ! », pour paraphraser "le slogan phare" du programme du président des riches et du pouvoir d’achat (et le fameux point de PIB qu’il devait aller chercher avec les dents !) L’arnaque du moment : après (presque) CINQ ans d’incroyables gabegies, de dépenses folles, de décisions insensées, les membres du gang sarkozyste, sortent la grosse artillerie "rhétorique",… et menacent : « si la France perd son triple A, je suis foutu !… », « Ma première préoccupation, c’est l’ampleur du pognon a trouvé… » ; le locataire élyséen, sarkozy, continue de balancer notre pognon par les fenêtres (déplacements intempestifs et très onéreux, deux à trois par semaine, (entre 120.000 et 150.000 euros chacun, une paille !,…), dans le cadre d’une « non-campagne officielle, mais bien réelle ! », etc.) Et pendant ce temps là, le pillage en coupe réglée de la France continue, discrètement, loin des regards indiscrets ! Et en plus, il voudrait aussi nous faire les poches !… nous mettre sur la paille,… au pain sec et à l’eau !,… au nom de la sacro-sainte note A, fourbie par les « agences de notation »,…

On rêve !… Le pyromane de service jouerait au pompier bénévole !… Il se fout carrément de notre gueule !…

Au passage, il faut souligner le culot de Fillon, qui, malgré les manifs monstres (plus de deux millions et demi de manifestants lors du dernier recensement) récidive (profitant du bordel monstre qui règne au sein de l’"union" européenne) anticipe en imposant carrément une énième contre-réforme des retraites (cotisations jusqu’à l’âge de 62 ans,… et pour le "nouveau départ" à la retraite il faudra atteindre 67 ans !). Ils nous pressent comme des citrons et nous pompent tout notre argent jusqu’à en crever !

Une formule magique qui résoudrait tous leurs problèmes,… pas les nôtres ! Ils auraient trouvé la formule magique,… ou nous nous montrons « responsables-réalistes » et nous acceptons la destruction de nos acquis sociaux (ringards et égoïstes, selon eux et madame Medef-Parisot, en particulier…), ainsi que les coupes drastiques des budgets (entre-autres) sociaux, ou nous nous montrons totalement irresponsables en refusant leurs plans d’austérité (de rigueur, d’appauvrissement, de paupérisation, etc.) successifs (au rythme – de croisière actuelle – d’un tous les trois mois ; le suivant aggravant le précédent, et ainsi de suite !…) et si, par inadvertance (ça ne peut qu’être fortuit,… un manœuvre dilatoire) on faisait appel à nous,… le peuple, – par référendum, par exemple – ceux qui oseraient prétendre consulter (démocratiquement) le peuple, seraient unanimement qualifiés de « démagogue », de « populiste » et d’« irresponsable »…

Avec cette pseudo-martingale, ils s’imaginent avoir trouvé la « panacée universelle », et avoir gagné définitivement la « guerre des classes » !

Ils fanfaronnent, et pensent avoir gagné sur toute la ligne,… : « pile je gagne,… face tu perds ! »

Lorsque *les membres du clan sarkozyste dont l’inutile Baroin, montent au créneau et "ripostent" face au sociaux-démocrates – la réponse du berger à la bergère, pense-t-il – parlant de "courage" : « Est-ce du "courage",… et patati, et patata,… », quant au réalisme politico-économique (ou politico-financier) des uns ou des autres, et de pseudo-courage de ces messieurs-dames, face à la détresse (réelle) du peuple !

On se fout de savoir si au final, quasiment rien (ou presque rien) ne séparent ni ne départagent les partis institutionnels.

* même le clone cumulard de sarkozy, Clopé, s’y colle, il assaisonne le mot « courage » à toutes les sauces et l’utilise pour tout et n’importe quoi, (obnubilé par ses seuls intérêts), c’est dire si la situation est quasi désespérée dans le clan sarkozyste !

Un chose est sûre,… on en a plus que marre de leurs salmigondis nauséabonds !

Sait-il ce que COURAGE veut dire ?

Pas leur minable sémantique de comptoir pour amputer du cerveau, ni le courage affecté,… qu’il mélange volontiers à l’indignité !

ce n’est certainement pas cette chose morte, qu’il exhibe,… ce "courage" ignominieusement feint,… ni celui de ses comparses,… à l’abris des palais de la république,… ni les courageuses fanfaronnades sorties de l’entre-fesse,… dans la quiétude de quartiers huppés.

LE COURAGE,… LE VRAI !,… pour de vrais gens,… dans la vraie vie !…

Celui qu’on paie de son (propre) sang et qui fait couler de vraies larmes !
Malheur à vous,… oiseaux de mauvais augures !,… oiseaux du désordre,… Malheur à vous, oiseaux des jours sombres !,… oiseaux de troubles et de chaos,… Crevez et disparaissez !

Bienvenue en démocrature !

Pour reprendre l’intitulé du présent article, il ne s’agit pas que de sémantique (vocabulaire, rhétorique, glossaire, etc.), ni de double voire triple langage (ni de « novlangue », celle qu’inventa ce cher Georges Orwell), mais de tout autre chose, de beaucoup plus pernicieux et de beaucoup plus grave qu’on l’imagine en général, et qui nous mènera (du moins dans l’état actuel du monde) à une confrontation violente (c-à-d, armée), directe avec les peuples (pour faire court, contre LE PEUPLE).

Le vieux routard roublard de la politique, Rocard, s’en alarme en termes qui font froid dans le dos : *tout nouveau durcissement des conditions imposées au Grecs pourrait provoquer la suspension de la démocratie dans ce pays.« dans l’état de colère où va se trouver ce peuple, écrivait-il le mois dernier, on peut douter qu’aucun gouvernement grec ne puisse tenir sans appui de l’armée. Cette réflexion triste vaut sans doute pour le Portugal et/ou l’Irlande, et/ou d’autres, plus gros. Jusqu’où ira-t-on ? » On ne peut s’empêcher de penser à notre cousine germaine, l’Italie, et au coup de pied de l’âne de sarkozy, lors du dernier G20 à Cannes.

* ce court passage est extrait d’un article de Serge Halimi, paru sur « Le Monde Diplomatique », intitulé « Où est la gauche à l’heure de la tourmente économique », lui même tiré d’une interview parue dans le quotidien vespéral, « Le Monde », et intitulé, « Un système bancaire à repenser ».

On n’est pas au bout de nos « surprises », l’oligarchie politico-financière en a une tapée en réserve !,…

Nous avons tous en mémoire, les moyens déloyaux dont usa et abusa le locataire élyséen, sarkozy, (lui, si respectueux du peuple,… de la "démocratie" !,… et tutti quanti !) détournant sans vergogne une consultation électorale nationale – sous forme de référendum populaire, pensez !,… pourtant tout aussi légal que le mandat électif que lui octroyèrent des imprudents,… qu’il extirpa au peuple grâce à un stratagème particulièrement vicieux – à coup de promesses mensongères !,…

Curieusement, dès qu’il s’agit de laisser le peuple s’exprimer librement (démocratiquement), ça lui file des boutons,… il perd tout contrôle,… il bave de rage,… il éructe,… il exècre le peuple !… comme ce fut le cas lors de l’approbation ou pas d’une soi-disant "nouvelle mouture" de la Constitution européenne (alors que de l’aveu même de Giscard, elle avait été juste légèrement "retouchée" à la marge…), et s’était empressé de bafouer ladite consultation, la violant même, et trouva ingénieux de le contourner avec la complicité de la "représentation" nationale (y compris et surtout avec l’approbation des sociaux-démocrates), qui aujourd’hui osent, comme si de rien était, venir quémander (toute honte bue) auprès du peuple vilipendé et honni (par les sarkozyste et eux,… les sociaux-démocrates), bafoué, méprisé, roulé dans la farine (par les partis institutionnels), qui osent réclamer de nouveaux mandats électifs !… ils ne manquent pas d’air ces cocos !

Le peuple ? il (sarkozy) s’assoit dessus ! La démocratie ? à petite dose et sous contrôle…
De quel manière parviennent-ils à contourner deux obstacles majeurs que sont,… le peuple et la démocratie ?

Par ordonnances ou par décrets !,… (l’exécutif et le législatifs au service (quasi exclusif) de la pérennisation des intérêts de l’oligarchie financière) et en séparant bien, la démocratie virtuelle de l’"ordolibéralisme" (les deux chambres convergent vers le même objectif,… réduire le pouvoir (de "nuisance") du peuple,… en le dénaturant (en le neutralisant, puis en le vidant de sa substance à coup d’ordonnances et de décrets) et conjointement, le confisquer définitivement !…) Conte écrit : « …les oligarques ont décidé de dénaturer la démocratie et de la rendre virtuelle afin que les populations n’aient plus aucune emprise sur les décisions politiques… » Exactement ce qu’a manigancé le locataire élyséen, sarkozy, (aidé de constitutionalistes et de professeurs en droit) lors de l’escamotage du référendum populaire de 2005, qui fut un succès populaire, malgré un battage médiatique monstre en faveur des élites, il le détourna les résultats du vote populaire (désastreux pour l’oligarchie nationale) puis le confisqua purement et simplement,…

Plus loin Conte écrit : « Pour l’oligarchie, la crise actuelle représente une opportunité pour le renforcement du pouvoir néolibéral et pour l’accélération corrélative du délitement de la démocratie. »

On peine à croire qu’ils aient eux-mêmes provoqué (c-à-d, volontairement) la crise de 2008,… et comme je l’écris plus haut, ils ont une incroyable faculté d’adaptation (les montagnes de fric font la différence, et les "cerveaux" (pas trop géniaux, heureusement) se chargent de trouver instantanément des "solutions" aux impasses que le système sécrète inexorablement (et intrinsèquement). Il va de soi que les éléments doctrinaires s’adaptent et suivent l’"évolution" en cours, comme ce fut le cas (à une échelle moindre) pour la rhétorique dominante (les éléments de langage, si chers au clan sarkozyste, mais dans ce cas, il s’agit de vulgaire propagande,…), etc. )

Fausse alternance et vraie démocratie de façade

Conte écrit : « La nouvelle rhétorique intègre un vocabulaire à connotation faussement sociale- démocratique-interventionniste, pseudo keynésienne… qui prépare les esprits à « l’économie sociale de marché » purifiée mise en œuvre par le post-consensus de Washington. Sous couvert d’une novlangue, il s’agit simplement de poursuivre les processus engagés lors de la phase monétariste et de pérenniser les politiques néolibérales en les rendant incontestables… », « Pour ce faire, il convient de les inscrire dans la loi, et plus précisément dans la loi fondamentale qu’est la Constitution, pour réduire au maximum la possibilité de mise en œuvre de projets politiques alternatifs. Il faut réellement en finir avec le constitutionnalisme social des Trente glorieuses et passer définitivement au constitutionnalisme économique qui enchâsse la « gouvernance » (mot issu du vocable doctrinaire ultralibéral)néolibérale dans le droit. Le dispositif de réduction des degrés de liberté du politique est complété par la mise en avant d’un système de « soft law » comprenant notamment les agences de notation, les institutions financières internationales… », « Au total, il s’agit d’enfermer le politique dans le carcan néolibéral, afin de rendre la démocratie inopérante tout en essayant de préserver l’illusion populaire de son fonctionnement effectif… »

L’immunité pour tous ? (il s’agit bien entendu d’oligarques)

Allons-nous vers une immunité générale pour les oligarques de tous poils (locaux, nationaux ou internationaux) ?Lorsque Conte écrit : « Cette dynamique engendre l’atomisation, l’isolement et l’autonomisation des centres de pouvoir du niveau international au niveau local, en passant par les niveaux intermédiaires. Elle engendre aussi la « dilution » des responsabilités des décideurs que vient compléter un dispositif, sans cesse étendu, d’immunité assurant l’impunité. »

Quand on a connaissance des agissements de sarkozy, qui agit de la sorte, étendant l’immunité qui le protège de (toute) impunité, à ses collaborateurs,… (en attendant mieux, comme par exemple la prise en main totale du ministère de la justice sous la coupe de l’oligarchie politique,…) on n’est sidéré du peu de réaction de la part de l’"opposition",… serait-elle atomisée à ce point ?

Si nous laissons faire sans réagir, la prochaine étape (quasi inévitable) sera la démocrature étendue à toute l’Europe, voire au monde !
La Commission européenne, le FMI, la BCE, l’Otan ne sont pas des instances démocratiques, elles décident de tout pour tout le monde, sans aucune consultation démocratique, et imposent des diktats.

Dernièrement, au G20 à Cannes, le couple Merkozy a tancé le premier ministre grec Andréa Papandréou, et sarkozy c’est même payé le culot d’admonesté (plus ou moins publiquement Silvio Berlusconi).

C’est inadmissible !,… c’est au peuple grec ou au peuple italien de réagir, sarkozy doit se cantonner à la France (au vu du bordel qui règne), point ! Conte écrit : « Aujourd’hui, la crise grecque révèle l’extension de ce schéma aux pays du Nord. La Grèce préfigure la Tiers-Mondialisation de l’Europe… »

Je me suis régalé en lisant un article de Bernard Conte (encore un chercheur,… décidément,…), paru sur le site« Le Grand Soir » et intitulé : « Le néolibéralisme et l’illusion démocratique », peut-être vous fera-t-il le même effet, qui sait ?

Récapitulatif : avant de plier bagages, Silvio Berlusconi devra remettre de l’ordre en Italie en : déréglementant le secteur des services, en privatisant complètement les services publics locaux, en décentralisant le niveau de la firme des négociations salariales, en abaissant le niveau de protection de l’emploi, en durcissant les conditions d’accès à une retraite complète, en baissant les salaires de la fonction publique, en instaurant des procédures de coupes automatiques dans les dépenses publiques en cas de dépassement des objectifs de déficit, en réformant l’administration pour que celle-ci soit plus « amicale » envers le monde des affaires… et il était préciser que tout ceci devait ce faire dans les meilleurs délais : par décrets avec une ratification par le Parlement (aux ordres, bien entendu…) avant fin septembre (2011). De qui sont ces ordres ? De la BCE (instance "indépendante" et anti-démocratique), dans une lettre adressée à Silvio Berlusconi et à Luis Zapatero, dans les mêmes termes (dans laquelle le président de la BCE, Trichet et son successeur, avec le soutien du patron de la Banque centrale allemande, employant le ton qui convient pour indiquer à son majordome la liste des tâches quotidiennes !,…) L’Europe, un espace de liberté et de démocratie ? Ouais, ouais, ouais !

L’Europe, c’est le recul de la démocratie élective (qui n’est pourtant pas une panacée, loin de là !,…) face à une nouvelle forme politique, non-démocratique ! L’intégration européenne à conduit les pays membres (sauf en ce qui concerne la zone euro) a : l’abandon du contrôle politique commerciale, puis à celui de la politique monétaire avec la création de l’euro. Comme la monnaie unique impose aux pays de la zone euro qui ont perdu en compétitivité (ceux du sud de l’Europe notamment) de chercher à la regagner par la baisse des salaires et des prix au moyen de politiques macroéconomiques restrictives qui mènent à la récession, accroissent le chômage, creusent les déficit publics, rendent les problèmes de la dette plus difficiles à résoudrent et accroissent la fragilité financière, l’abandon de la maîtrise de la politique budgétaire presque réalisé… et renoncement à la conduite de politiques structurelles, de politiques de l’emploi ou de politiques sociales qui s’écarteraient de la saignée néolibérale en très bonne voie !,…

Avec l’aimable participation (?) du professeur de science économique et membre de l’Institut universitaire de France,Bruno Amable (tiré d’un article intitulé, « Athènes face à l’absolutisme européen », paru dans le quotidien« Libération » (mardi 8 novembre 2011), en page 22 (vous pourrez lire « une chronique ironique » par Stéphane Guillon, la page suivante)

Remenber : Le référendum ? « un coup de poker irresponsable », « un coup de poignard dans le dos » (parole d’expert), dixit sarkozy…

Tout est dit, ou presque, si nous nous laissons berner par des rigolos du niveau de sarkozy, « Nous serons bon comme la romaine ! » (bon pour être mangé en salade).

Portez-vous bien et à bientôt, sergio.

PS : je vous recommandais expressément de lire ou de relire la nouvelle réédition de : « Le Président des riches », co-écrit par le couple de chercheurs-sociologues, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot,… depuis je me suis procuré d’autres titres du couple co-auteur, et qui valent le "détour" ! (que les plus soupçonneux d’entre-vous se rassurent, je ne les connais pas personnellement et je ne touche aucune commission !…), « Sociologie de la bourgeoisie » (j’ai pu vérifier certaines infos de visu et in situ, ayant travaillé chez deux librairies parisiens (en qualité de commis) situées au cœur du XVIe arrondissement de Paris) et « Les ghettos du gotha », une méthodologie intéressante, pour celles et ceux qui souhaiteraient en savoir plus et qu’une saine curiosité démange,… bien connaître l’ennemi, voilà notre force !

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