mardi 29 novembre 2011

Kikitient la queue de la poêle ?


Le chômage monte, la bourse aussi ! Si vous cherchez une relation de cause à effet, je vous le dis tout net : vous êtes un mauvais citoyen. Un de ces gus qui passez votre (grand, puisque vous êtes chômeur ou pire) temps libre à vous cramer le cigare à écluser des choses bizarres, genre complot en tapant le Carlton avec des congénères aigris.

Vingt-sept ans qu'un clown de la civile a piqué une gueulante pour crier son indignation, trente ans pile-poil après qu'un certain abbé avait fait du chiffre 54, non pas une croyance cabalistique de la numérologie, mais un devoir humain. Un acte solidaire. Cinquante-sept ans que le Malempire se goinfre. Que de gouvernement en assemblées, de concerts de bienfaisance en déclaration d'intention, les gros sont toujours aussi gros et les maigres vont rejoindre la fosse commune des fusillés sociaux ! Des écartés, des malpropres, des bons à rien qui n'ont qu'une seule vocation, salir la lumière du soleil. Si leur présence est un pêché inexpiable, le fait d'exister est une insulte aux bonnes manières.

La fraude politique, voilà le mal. Il paraît que le peuple est souverain. On le prouve, oui ou merde ! Allons-nous laisser aller la galère voguer au caprice du bourgeois, grand petit ou moyen, sans l'envoyer par-dessus bord ?... Le peuple souverain, laissez-moi rire bande de jobards, il n'y a que le financier, le banquier, le trader, le bien sapé qui vivent souverainement, parce que pour le reste, c'est le salsifis dans le fion !

Et quand les gros légumes voient que tout ça vire vinaigre, que font-ils ? Ils te la jouent biaisée. On joue de la flûte devant un cobra comateux à un public amphétaminé ! Oui, vous avez raison, les aigris, d'être aigris, les gris d'être noirs, et les noirs d'être cramoisis, il y a de quoi... Mais je vous le dis, les choses vont changer avec moi...

Le chômage monte, la bourse aussi et les mal logés, les mendiants, de plus en plus « souverains », les médias en font leurs choux gras !

Une vaste blague, les amis. C'était le cri ruminant du jour.

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