jeudi 24 novembre 2011

Eva Joly ou la chasse à courre

Eva Joly en contre lumière


Trop c'est trop. J'ai envie de rebondir. Question de dignité. Besoin d'air. Pas de déontologie, je laisse ça aux chiens-au-pied de la presse, des médias en tout genre et autres thuriféraires de la Sarkozie dégueulasse. Plus qu'un milieu, une fosse à serpents. Forts avec les faibles, léchant les bottes de ceux qui les tiennent en laisse, ils n'informent pas, ils sont les passeurs de plats. Ce n'est plus un métier, c'est un job. Journalistes, chroniqueurs, présentateurs, médiacrates, ne me faites pas rire, le larbinage est tout, sauf un métier ! Porté par vos soins, il ne donne qu'une envie : gerber ! Les vrais journalistes, ceux qui ont encore du big-bang dans le coffre, vos patrons les ont mis au placard !
En ce moment Eva Joly file un mauvais coton. Je ne suis pas de tempérament écolo. Hormis René Dumont, son pull rouge, sa coiffure à la 6-4-2 et ses convictions de gaucho radical, les écolos m'ont toujours déçu avec le vin bio et leur rigidité droitière (si, si !). On stigmatise souvent le Beaujo nouveau et son attrape-piquette prolocontaminé, je préfère encore ça aux orthodoxies psychorigides.

Son porte-parole claque la porte parce qu'il dit ne plus partager sa ligne politique, un accord PS-EE-LV à l'arrache, avec Areva en ombre chinoise, biffant le programme à son aise, une saillie violente en direction de François Hollande qui lui « pardonne », mais mal prise par le PS, une pression conjuguée des « amis », des sympathisants, des prédateurs en tout genre, c'est plus qu'il n'en faut pour faire craquer quelqu'un qui a de la droiture une certaine idée. Besoin de repos qu'elle avait la frangine. Mais avec les prédateurs, le repos est un signe de faiblesse, le moment propice pour planter les crocs !

Imaginer Jean-Michel Aphatie, dentition ripolinée de peinture brillante, s'acharner sur elle, comme le chien dans sa niche défendant son Maître, mordant sans pitié, arrachant les morceaux de chair sans savoir pourquoi il le défend (parce qu'il le nourrit et qu'il a peur de ne plus l'être ?) me donne l'envie instinctive de voler au secours de la victime désignée.




source
photo

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire