samedi 26 novembre 2011

Oh sondage, joli sondage dis moi que je suis le plus beau. By Sarkozy.


Nicolas Sarkozy n'a guère de convictions sinon celles de servir l'oligarchie et de se faire du bien par l'orgasme paroxystique qu'il éprouve à chaque fois qu'il est aux côtés de Barack ou d'Angela.

C'est un grand gosse qui bande comme un turc quand il voit des mémés, des papys ou des employés, supporters soigneusement sélectionnés, le rouge aux joues de confusion et de bonheur, ravis de côtoyer le Président de la France qu'on voit si souvent à la télévision !
On assiste alors à un coït sauvage dans lequel le plaisir semble partagé : le chef d'État de se pavaner de la beauté de sa femme ou de se vanter de discuter d'égal à égal avec les grands de ce monde pour décider du sort de la planète, comme un gosse un peu attardé qui se targuerait d'avoir touché la main du footballeur Messi au Barça (et non du messie) . Et les fans extasiés, voire en transes, de gémir de plaisir qu'une huile terrestre aussi considérable daigne s'adresser si familièrement à leur misérable personne.

Bref, on se retrouve dans le scénario de Cendrillon. C'est puéril, con, débile, grotesque mais cela montre à la fois les niveaux intellectuels et politiques de beaucoup de nos concitoyens électeurs ainsi que celui de notre guide quinquennal et possiblement décennal, alliant rouerie machiavélique et complexe d'infériorité qui doit remonter à fort longtemps.

Revenons à nos moutons.

Donc, notre immature guide suprême, s'il possède un égo semblable à Jupiter (la planète ou le Dieu), jouit de la ruse du renard. Il nous prépare pour sa campagne électorale un brouet consensuel qui risque de brûler les frisettes restantes de François Hollande.
Le nez collé sur les sondages comme Brigitte Bardot avait le sien sur le guidon de sa Harley Davidson, il cherche les points de rupture entre les mesures du PS et les opinions majoritaires divergentes de ce programme.
Ainsi Nicolas Sarkozy, autrefois favorable au vote des étrangers pour les élections locales découvre qu'une majorité d'électeurs est contre : aussitôt il se déclare, matamore de chez matamore, résolument contre.

Le président a compris par les enquêtes qui coûtent si cher aux contribuable que l'opinion publique, travaillée subtilement par l'argumentation bidon du lobby nucléaire, est pour la continuation plus ou moins modérée de l'électricité nucléaire, du coup il enfonce un coin entre les écolos et le PS.

Qu'il soit dit ici une bonne fois pour toute que la victoire présidentielle ne se jouera pas sur arguments logiques mais sur des impressions médiatiques et des réactions passionnelles : aucun Français ordinaire ne lit mes conneries. Seuls TF1, Canal + (plutôt ambigu par ses oppositions envers les écolos, Bayrou et Mélenchon), France 2, RTL et quelques grands supports compteront !



En regardant ce graphique ci-dessus, sans compter qu'il existe des études bien plus subtiles, vous comprenez l'énorme marge de manœuvre qu'il reste pour un type sans convictions, entouré d'une meute de loups dont les dents cavalent après la barbaque, pragmatique d'entre les pragmatiques dont le but essentiel est de conserver le pouvoir coûte que coûte.

Vous vous apercevez que la valeur "travail" est plutôt de droite, comme l'ordre, la nation et le mérite Inutile de vous faire un dessin pour l'élaboration du prochain programme de l'UMP...
Nicolas Sarkozy ira toujours dans le vent de l'opinion publique même si parfois ses mesures sont en rupture avec son électorat si celui-ci est en dehors d'une majorité d'idées.
Et puis, on entend souvent dans les milieux médiatiques que le président actuel n'aura pas de réserve électorale pour le second tour ! Et les 17 à 20 % du front national ? C'est du poulet ? N'oubliez jamais que le FN de Marine Le Pen est très proche de la droite de l'UMP.

C'est tout pour aujourd'hui, les potes... Je sais, c'est pompeux, chiant, prétentieux mais comme dirait le scorpion qui pique la chèvre au beau milieu du fleuve, "je n'y peux rien, c'est ma nature !"

Un dernier conseil à mes amis socialistes : ne tapez pas trop sur les écolos favorables à Éva Joly - ils ont leurs convictions, eux (ce serait bien le comble qu'ils fussent pro-nucléaires) - ni sur les gauchos dans mon genre car autant vous dire que si on ne peut sans doute pas gagner, nous sommes tout à fait capables, par nos abstentions, d'envoyer votre brave François à ses chères études à Tulle en Corrèze pour le restant de ses jours et avec un score bien inférieur à Ségolène...

Ah l'humour !

À après.
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