jeudi 24 novembre 2011

Signé AAA



Le serial killer international connu désormais sous la mystérieuse signature AAA, et désigné sous le qualificatif de ‘le marché’, par les autorités, vient de faire sa sixième victime, un espagnol répondant au nom de José Luis Zapatéro.

Après un Irlandais, Brian Cowen, une slovaque, Ivéta Radicova, un portugais, José Socratés, un Grec, Georges Papandréou, et, il y a quelques jours seulement, un italien, Silvio Berlusconi, c’est donc en Espagne, que le tueur en série vient encore de frapper, poursuivant sa monstrueuse litanie d’homicides sans frontières.

Sur la scène du crime, les enquêteurs ont pu relever des indices flagrants pas mêmes dissimulés revendiquant ainsi un sentiment de totale impunité et de provocation malsaine : même signature, mêmes empreintes, mêmes traces ADN, dans un même scénario inlassablement répété, pour les mêmes mobiles crapuleux – viol démocratique monomaniaque et accaparement de bien public par le chantage et le racket systématique.


D’après les criminologues, le profil psychologique du tueur serait celui d’un prédateur froid, déterminé, calculateur, répétant obsessionnellement le même mode opératoire (l’autopsie en cours devrait nous le confirmer), dans un sentiment de domination et de toute puissance.

Prévenant à l’avance ses victimes qu’il menace publiquement de dégrader par des messages subtilement distillés dans les grands médias, il jouirait de la peur et de l’humiliation de ses cibles désignées, comme prendrait plaisir à terroriser la population pour mieux la contraindre et la contrôler dans un délire mégalomane de ‘maître du monde’ et d’omnipotence.

Les préméditations méticuleuses de ce psychopathe cupide et multi récidiviste seraient le cadre de son empreinte psychologique, sa "signature" criminelle.

Dans les six affaires jusqu’à présent étrangement non élucidées, cinq victimes étaient de même typologie : homme politique mâle caucasien démocratiquement élu. Seule une femme, la slovaque Ivéta Radicova, semble pour l’instant échapper au portrait type. Pour la police pourtant, il ne fait aucun doute qu’elle fut la proie du même assassin.


Si, d’après certaines indiscrétions persistantes, il se murmure que la prochaine victime pourrait être française, la France, pays provisoirement épargné, semblerait vivre aujourd’hui dans une curieuse psychose allant du syndrome de Sotckholm à un état schizophrène fait de soulagement et d’anxiété.

D'après les responsables de l’ordre mondial, l’enquête progresserait et l’interpellation du dangereux individu serait inéluctable. On peut regretter toutefois que les investigations policières aient été confiées à des services dépendants directement des marchés.

Certains enquêteurs nous déclarant sous le manteau, qu’ils n'excluaient pas qu’il puisse y avoir des complicités au plus haut niveau.

tgb

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