Oh my God ! |
Pour des plus amples détails se référer aux médias et aux amisblogueurs, ils ont plein, plein de choses à nous à raconter, toutes aussi pertinentes les unes que les autres. On peut les résumer d'un mot : « Casse-toi pauv'con ! Ton ombre rendrait le soleil cafardeux. »
Pour ma part, je m'attarde un brin sur la relance (pas économique) des comptes de campagne d’Édouard Balladur, le mentor de Sarko, celui pour qui il avait trahi son autre mentor, Jacques Chirac. Comptes de campagnes qui conduisent direct à l'affaire Karachi. Aïe, aïe, aïe !
L'accusation « proférée par un ancien Sage », Jacques Robert, fait du boucan dans le Landerneau ! C'est dans le cadre d'un entretien au « Parisien » que cet ancien membre du Conseil constitutionnel de 89 à 98 explique comment la noble institution a fermé les lampions sur une somme de 10 millions de francs et sur laquelle le motus fait tant jaser. A l'époque, l'euro était en fabrication dans les laboratoires européens de l'arnaque à grande échelle, mais cela représentait quand même 1,5 millions d'euros.
Ce que nous raconte Jacques Robert n'est pas fait pour ôter la vérole au corps de notre Cinquième République. Malgré des lettres recommandées, restées sans réponse de la part de Ballamou, sans doute se croyait-il au-dessus de ces contingences, ou alors avec des justifications vaseuses, comme celle de la vente de tee-shirts, le Conseil constitutionnel, poussé par le Président d'alors, un certain Roland Dumas, a mis un mouchoir par-dessus. Mieux, l'ancien ministre des Affaires étrangères de Mitterrand, aurait eu sur le sujet ce mot merveilleux d'intégrité : « On n'est pas là pour flanquer la pagaille »...
Idem pour les comptes de Chirac, même si sur ce coup Jacques Robert ne se montre pas très disert...
Ces déclarations ont forcément fait dresser une oreille aussi haute que l'Arche de la Défense à Van Ruymbeke qui instruit avec l'opiniâtreté que l'on sait l'affaire Karachi, qui ne cherche qu'une chose pour apaiser la conscience de la justice, si malmenée sous Sarko : « savoir si des commissions versées en marge de contrats d'armement conclus en 1994 avec le Pakistan (sous-marins Agosta) et l'Arabie saoudite (frégates Sawari II), ont donné lieu à des rétrocommissions qui auraient financé illégalement la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995 ».
Show-show devant !
Monsieur P.
RépondreSupprimerVoilà... voilà... il y a quelqu'un... qui m'a traité de pétasse
Qu'est-ce que je fais ?
Je voudrais surtout savoir si ma plainte est recevable dans le pays des droits de l'homme...
Si... si... je suis française et de souche, s'il vous plaît... pas vous ?
Désolée, mais je n'ai pas fait exprès de retourner le couteau dans la plaie...
http://www.lejournaldepersonne.com/2011/12/monsieur-p/