vendredi 2 décembre 2011

Vanités et impuissances.. Réflexions stériles et creuses d'un blogueur zonard.. .


Don Quichotte. dessin au lavis par Picasso (1947)

Impuissance des hommes politiques face aux crises économiques, devant la montée des fanatismes religieux, vis à vis des crises sociales et des catastrophes écologiques…

Impuissance des politiques vis à vis des marchés financiers, face à la ploutocratie, devant les leaders médiatiques et économiques.

Impuissance des forces armées occupantes face à ceux qui se rebellent et résistent, aux pays qui exècrent les envahisseurs

Impuissance de l'UNICEF et de la Communauté internationale à résorber la famine dans le monde : pendant que des centaines de milliards sont fournis pour sauver les banques, il est impossible d'en trouver 30 pour sauver 1/7 de l'Humanité.

Impuissance des experts de tous poils, des prévisionnistes, des sociologues, des économistes qui ne voient jamais rien venir.

Impuissance des marchés et des banques qui ne contrôlent plus rien face à la spéculation incontrôlée et aux mathématiques dont les algorithmes fous se télescopent jusqu’à provoquer des situations absurdes

Impuissance des partis de gauche face aux dogmes prétendument intangibles du capitalisme, de TINA (il n'existe pas d'alternative), du libéralisme fou.

Impuissance des citoyens devant le chômage, les baisses du pouvoir d’achat, les factures qui augmentent, les multiples lois et règlements, les restrictions de libertés, la dictature des médias qui imposent toujours les mêmes têtes et la même idéologie.

Impuissance des peuples devant les régressions sociales dans tous les pays qui s’alignent sur le moins-disant social.

Impuissance de la Chine, ce colosse aux pieds d’argile qui croule sous les excédents financiers et dont la moitié du peuple, exclue de la croissance, pleure misère.

Impuissance de la France tenue en laisse par Bruxelles, prise dans la nasse de la mondialisation. Prisonnière d’un système idéologique qui l’étrangle lentement.

Impuissance des intellectuels, philosophes, sociologues dont les discours critiques ne mènent à rien. Incapables de construire un projet cohérent et créatif, de s’adresser au peuple avec un vocabulaire familier, trop habitués à s'exprimer devant des cénacles réduits de vieux barbons éructant avec force satisfaction des termes incompréhensibles.

Impuissance de la faune et de la flore à survivre aux pollutions humaines.

Impuissance face à une surpopulation grandissante des grandes cités entraînant des comportements sociaux agressifs et la désertification dramatique des campagnes.

Impuissance envers la toute puissance de l’argent roi qui corrompt tout d’une manière plus ou moins subtile, à la cupidité, moteur vicieux et illusoire de l'économie d'aujourd'hui.

Impuissance
d’une partie de la société française, repliée sur elle-même et terrorisée par tout ce qui bouge et ne lui ressemble pas.

Impuissance des mots pour exprimer sa colère, son indignation, sa souffrance et son désespoir devant des mesures sociales iniques et injustes.

Impuissance
à comprendre un monde d'une complexité inouïe dont les innombrables interconnexions échappent à tous les vieux schémas simplistes existants.

Pourquoi voudriez-vous qu'un petit blogueur caquetant ait une influence quelconque sur quiconque ?
Parfois la vacuité de mes vaines pensées me donne le vertige...

"vanitas vanitatum, omnia vanitas" .

Vanité des vanités, tout est vanité
disait le roi Salomon au crépuscule de sa vie dans l'Ecclésiaste.

Beaucoup de blogueurs devraient se le répéter en boucle.

À après.

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