jeudi 16 février 2012

Peltier, le bébé Buisson de l'UMP et de l'Elysée




«Un passé lourd peut devenir tête de gondole. En ce moment, ce CV pas évident pourrait être très utile. C'est juste mathématique. Regardez les sondages, il y a un désir de capter ou retenir des électeurs du FN.» En quelques phrases, l'entourage d'un ministre nous explique que l'ascension de Guillaume Peltier ne doit rien au hasard. Ancien des jeunesses Front national, ex-bras droit de Philippe de Villiers, à l'UMP depuis 2009, ce jeune homme de 35 ans est aujourd'hui présenté comme le «Monsieur Sondages» ou encore «la nouvelle boîte à idées» du parti présidentiel.


G. Peltier, lors de ses 18 mois passés au FN.© DR

Brice Hortefeux et Patrick Buisson, le conseiller officieux de Nicolas Sarkozy, sont ses mentors. Le premier l'a recruté dans sa «cellule riposte» comme spécialiste des questions d'opinion. Le second le surnommerait avec humour «fiston». Il faut dire que Guillaume Peltier est un bébé Buisson. Comme lui, il est passé de l'histoire (Buisson a une licence d'histoire et dirige la chaîne télé Histoire, Peltier fut prof d'histoire) aux sondages (Buisson a lancé la revue hebdomadaire Politique Opinion avant de devenir le directeur du cabinet de sondages Publifact; le second a créé une société de sondages, Com1+ et La Lettre de l'opinion).

Comme lui, il doit assumer un CV à l'extrême droite. Buisson est unancien journaliste de Minute, Peltier a passé un an et demi au FN (1996-98), trois ans au MNR de Bruno Mégret (1998-2001), sept ans au Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers (2001-2008). Aujourd'hui, les deux prônent une stratégie à droite toute et pensent que le vainqueur de 2012 sera celui qui prendra en compte l'électorat populaire. Le conseiller élyséen a soufflé à Nicolas Sarkozy la chasse aux voix FN et la priorité sur l'immigration. Ses idées ont inspiré le discours de Grenoble et le virage à droite qui l'a suivi .

L'ex-numéro deux du MPF distille quant à lui ses théories à travers des formations d'élus UMP ou encore sur le site d'information Atlantico, où il anime un rendez-vous hebdomadaire de«décryptage politique». A sa sauce, et avec l'unique étiquette de spécialiste des sondages (son CV politique a été passé sous silence par le site, qui, après une polémique, a fini par évoquer une candidature aux cantonales). Lorsque le chef de l'Etat est au plus bas dans les sondages, il explique qu'il s'agit en réalité d'«une pente ascendante douce»; quand sa candidature est remise en cause, il souligne qu'il «reste le favori de son propre camp»; après le succès de la primaire socialiste, il démontre qu'elle n'a pas mobilisé «l'électorat populaire» ; au lendemain de l'intervention télé de Sarkozy, il rapporte que les Français y ont vu «un bon gestionnaire de crise».

«Ses analyses sont complètement plates, c'est bidon!», estime un politologue habitué à décrypter les sondages, qui y voit «le profil Buisson». A droite, elles ont en tout cas un certain retentissement. Son étude, démontrant que 76% des sympathisants UMP sont favorables à la limitation des écarts de salaires dans les entreprises où l'État est actionnaire, a sonné aux oreilles de Xavier Bertrand et François Fillon, qui ont retenu l'idée, à l'origine socialiste. En mars, en amont des cantonales, il réalise, avec l'Ifop, une note remarquée sur le potentiel électoral du FN. L'Elysée n'a-t-il pas commandé, pendant l'intervention télévisée du président, une étude sur les électeurs tentés de repartir vers Marine Le Pen?

Avec Patrick Buisson, il partage aussi l'idée que c'est en multipliant les chapelles à l'UMP que l'on ratissera plus large. L'apparition de courants (Droite populaire, Droite sociale, Droite humaniste, Réformateurs libéraux) ces derniers mois aurait ainsi été impulsée par le conseiller élyséen, tandis que Peltier est «chargé de clarifier les différentes offres», expliquait-on à l'UMP en septembre. Il a d'ailleurs fait passer le message, le 9 novembre, sur Atlantico, avec son analyse des «quatre familles de la droite face à 2012».
Le jeune homme est de toutes les virées de la majorité. Avec Laurent Wauquiez au Puy-en-Velay le 11 octobre. Aux côtés d'Alain Juppé et Jean-François Copé en Gironde, le 15 octobre. Au fond de la salle lors du discours de son compagnon de route, le député Philippe Briand, aux Journées parlementaires de l'UMP, à Saint-Cyr-sur-Loire, le 13 octobre. A la tribune du congrès national du Nouveau Centre, en mai, pour dresser un état des lieux des grandes tendances de l'opinion.


Lors d'un dîner-débat dans l'Isère en octobre.

Il a réussi à se tisser un véritable réseau d'élus de droite en visitant plus d'une trentaine de départements. Les formations qu'il dispense aux élus, responsables de fédés et militants UMP lui permettent de réaliser des notes sur les attentes de la base, qu'il transmet ensuite à Alain Carignon, l'ami du président qui planche sur la stratégie 2012. Deux fois par semaine, il rencontre des parlementaires à l'occasion de petits-déjeuners, dîners ou réunions qu'il organise à l'Assemblée ou dans un bistrot.



Conseiller des ministres: NKM, Wauquiez, Laffineur, Leroy, Mariani

Il est devenu l'homme qui murmure aux oreilles des ministres et des parlementaires. Le concept de la Droite populaire, la rédaction de sa charte et la pétition contre le droit de vote des étrangers aux élections locales? C'est lui. Le fichier contre les fraudes sociales de Thierry Mariani et Xavier Bertrand? Lui aussi. La «journée du drapeau» proposée par les “humanistes”, lui en partie. La dernière proposition de Laurent Wauquiez sur les logements sociaux (dans la droite ligne de sa lutte contre «l'assistanat», «cancer de la société»), lui encore.

N'a-t-il pas soufflé au ministre de l'enseignement supérieur l'idée qu'il faut parler au bas de la classe moyenne, puisque les chômeurs, eux, votent peu? Avec cette formule, toujours la même: «les profiteurs du haut, les profiteurs du bas». Une idée que l'on retrouve mot pour mot dans la bouche de Marine Le Pen (lire notre enquête).

Il n'a pas hésité à picorer chez Ségolène Royal, dont il se dit «assez fan»: «Je trouve qu'elle a un rapport au peuple et aux mots-clés qui est extraordinaire», expliquait-il à la journaliste Anna Cabana, avant de chiper à la candidate socialiste son adjectif «juste» (qu'elle a accolé à tous les substantifs) pour transformer la «Droite sociale» de Wauquiez en «Droite juste».


Avec Philippe de Villiers.© DR

L'ancien directeur de campagne de De Villiers s'est aussi discrètement mis au service de Jean-François Copé, en contribuant à l'écriture de son dernier livre (Un député, ça compte énormément, Albin Michel, 2009) et notamment aux concepts de «l'hyperparlement» et de la «Ve République bis», selon les biographes du patron de l'UMP.

Ils sont nombreux, parmi les ministres, à concéder à Mediapart l'avoir également «consulté». Thierry Mariani le premier. «On s'est connu pendant les élections régionales de mars 2010 (en PACA - NDLR), il m'a donné un coup de main avec sa société de marketing téléphonique», raconte le ministre des transports, rappelant que «la Droite populaire est née d'une discussion avec Lionnel Luca et lui, mi-juin 2010». Aujourd'hui, ils ont des«contacts réguliers» y compris «en dehors de la politique». «On est d'accord sur un certain nombre de sujets. Il ne vous aura pas échappé qu'il n'est pas de l'aile gauche de l'UMP... Il a le don d'expliquer les choses simplement, il a toujours un œil sur les sondages.»

Chez NKM, on raconte sans problème que la ministre de l'écologie«l'a consulté à plusieurs reprises pour son livre» L'Anti-Front national (Editions du Moment, juin 2011) et pour la préparation de son débat contre Marine Le Pen en septembre. Son passé au FN?«Justement, c'est plutôt pas mal d'avoir un infiltré, non? Et puis regardez ses déclarations sur la Droite populaire, pour elle ce n'est pas quelque chose de honteux», nous explique son entourage.

Plus frappant, cet ancien militant d'extrême droite est aussi écouté par les ministres centristes, via le porte-parole du Nouveau Centre, Philippe Vigier. C'est le cas de Maurice Leroy. Les deux hommes sont «amis», une relation portée «par la proximité géographique» (Leroy est un poids lourd de la région Centre et du Loir-et-Cher, Peltier s'est implanté en Indre-et-Loire), explique-t-on au ministère de la ville. Le spécialiste des sondages lui prodigue «des conseils informels», qui n'ont «rien d'officiel».

Même chose pour Marc Laffineur, secrétaire d'Etat aux anciens combattants et proche de Raffarin, qui «connaît (Guillaume Peltier) depuis deux ou trois ans. Ils se tutoient, ils sont originaires de la même région», nous confie l'un de ses conseillers. Le fondateur de la Droite humaniste lui a soumis son idée d'une «journée du drapeau» lors d'une rencontre le 27 septembre. «La question c'était “l'opinion peut-elle entendre cela?” L'échange a été constructif, cela a conforté Marc Laffineur de le faire, et peut-être de sortir la proposition un peu plus vite que prévu.»

Il lui a aussi «fait un point sur le lancement (à venir) des “humanistes” et demandé son avis». Le lendemain, Guillaume Peltier est convié à l'apéritif des Européens, le club de Laffineur, dans un salon du VIIe arrondissement. «Peltier apporte sa très bonne connaissance de l'opinion publique, sa sensibilité sur des thèmes porteurs, il dit s'il faut appuyer sur tel ou tel sujet», résume ce conseiller, qui précise que l'ancien numéro deux du MPF «n'est pas le moteur de la boîte à idées des humanistes».

«L'idée, c'est de se faire connaître en se faisant oublier»

Une précision importante. Car chez Jean Leonetti, ministre des affaires européennes et co-fondateur de la Droite humaniste, on refuse de voir le nom de Guillaume Peltier associé à cette nouvelle sensibilité de l'UMP. «Il n'est pas le gourou des humanistes, on décide comme des grands, avec les parlementaires», explique-t-on chez Leonetti. On sait la réputation que (Peltier) véhicule, on ne veut pas être assimilé à cela.» 




La «réputation» de Peltier, c'est, outre ces dix années à naviguer dans les eaux d'extrême droite, des déclarations sulfureuses qu'il est difficile d'effacer.

Au milieu des années 2000, secrétaire général du MPF, il émerge sur les plateaux télé. Il (extrême-)droitise Philippe de Villiers en marchant sur les terres du FN, récupère Jaurès et défend «la vraie droite, la droite décomplexée». Chez Ruquier, il échange vivement avec le chanteur Abd Al Malik en demandant un moratoire sur la construction de mosquées (vidéo ci-contre).





Chez Ardisson, il fustige «l'islamisation rampante». Dans des discours similaires à ceux de Le Pen, il dénonce «le bilan» «désastreux» de Nicolas Sarkozy au ministère de l'intérieur, réclame «l'intolérance zéro en matière de sécurité», «l'immigration zéro» et «un référendum sur le rétablissement de la peine de mort» (voir ses passages à France Télévisions ici, et ses vidéos du MPF ici et).

G. Peltier le 4 janvier 2007 sur France 2.

«J'ai changé», répète-t-il aujourd'hui, lorsqu'on l'interroge sur son passé. «Je l'ai dit et je vous le redis. Quatre ans à l'UMP et je m'y sens très bien. C'est toujours réducteur de juger quelqu'un sur son passé, non?», se justifie-t-il sur son compte Twitter. Un passé pourtant pas si lointain. Guillaume Peltier a rejoint l'UMP en juin 2009, avant l'ouverture à droite (aux villiéristes et aux chasseurs de Nihous).

Mais ce CV chargé ne semble pas embarrasser les ténors de la majorité. «Une erreur de jeunesse, balaye NKM dans Le Parisien. Chirac a bien vendu L'Huma à 20 ans !» «Il est passé dix-huit mois au Front national. Quelqu'un qui passe quelques mois à l'extrême gauche, on ne le lui rappelle pas tous les jours!», s'agace Thierry Mariani. «Il y a son parcours politique, et puis il y a ses analyses de l'opinion, qui répondent à notre question: "comment permettre à l'UMP d'être encore aux responsabilités en 2012?"», fait remarquer un collaborateur de ministre.

L'ex-numéro 2 du MPF a surtout réussi à présenter une tout autre image de lui, grâce à une habile stratégie:


1) Jouer «le gendre idéal», modéré et populaire
«Il était sur des lignes très très dures. Alors qu'aujourd'hui, sur son blog, il met des choses passe-partout, l'égalité des chances, etc.»,raconte un ancien collaborateur du MPF, qui l'a côtoyé au quotidien pendant plusieurs années.«Localement il s'est construit l'image du jeune premier et du gendre idéal. Il est parfait, il embrasse les mamies, il a une tonalité populaire, il joue le type sympa, raconte le député PS Jean-Patrick Gilles, qui l'a affronté aux législatives de 2007 à Tours. Il ne joue pas de son passé, mais il ne l'a pas non plus renié. L'idée, c'est de se faire connaître en se faisant oublier.» Ce qui passe par «une absence de prise de position», selon l'élu socialiste. A Tours, il n'essaye pas d'exister sur des dossiers. Sur les sujets de société par exemple, impossible de savoir ce qu'il pense».

2) S'implanter localement en se faisant passer «pour un mec du coin»
Après avoir échoué aux législatives de 2002 à Reims, Peltier a tenté sa chance en Indre-et-Loire (région Centre). Il se fait passer pour un natif de la région, «invoquant une vague grand-mère dans le coin», ironise Jean-Patrick Gilles. En réalité, Peltier est né et a grandi en banlieue parisienne. «Toute sa stratégie d'implantation, c'est de faire comme si. Comme s'il était du coin. Comme si Sarkozy le recevait. Comme s'il était élu local ici. Il n'a aucun mandat et je ne suis pas sûr que les gens le savent!»
Son ancien collègue du MPF: «Son obsession, c'est d'être élu. Il n'a pas réussi avec le FN, ni avec le MPF, il essaye avec l'UMP.» Dans les faits, Peltier a échoué à quatre élections à Tours (législatives de 2007, municipales de 2008, cantonales de 2008 et 2011) et il n'occupe que deux micro-“fonctions” (responsable communication de la fédération UMP d'Indre-et-Loire depuis juin 2010 et président du comité de soutien 2012 à Nicolas Sarkozy à Tours). Son parachutage a divisé l'UMP locale: Renaud Donnedieu de Vabres le déteste, tandis qu'Hervé Novelli et Philippe Briand, patron de l'UMP départementale, soutiennent sa candidature aux législatives de 2012 (voir la vidéo).

3) S'appuyer sur une société «pipeau»
Pour s'ouvrir les portes, il crée, après son départ du MPF, sa propre société de sondages, basée à Tours. «Sa boîte de com' est bidon et inconnue ici», explique Jean-Patrick Gilles qui y voit «une petite officine politique». «Ses formations sont pipeau, mais cela lui a permis d'avoir des contacts d'élus et de se faire connnaître», reconnaît son ancien camarade du MPF.

4) Se «faire mousser» dans les médiaset les réseaux sociaux
«Beaucoup d'esbroufes», «l'incarnation de l'opportuniste politique», disent plusieurs de nos interlocuteurs. Son ex-collègue du MPF encore: «Il est capable de mentir, d'expliquer une chose et son contraire.» Exemple sur les sondages. «Les sondages se sont toujours plantés, nous on n'y croit pas», dit-il chez Ruquiez en janvier 2007. «Je me fous des sondages comme de mon premier vélo!», dit-il aussi au Grand Journal en avril 2007. Un an plus tard, il fait des sondages son gagne-pain et ne jure que par eux. Même chose sur l'UMP, qu'il rejoint après avoir combattu violemment ses idées pendant des années.

Guillaume Peltier fonctionne au bluff. Son arrivée au sein du parti présidentiel? C'est Brice Hortefeux, qui, un jour, au sortir d'une émission de Serge Moati, lui aurait glissé: «Mais qu'est-ce que tu fais avec de Villiers, rejoins-nous à l'UMP!» «C'est faux!», s'agace son ancien camarade du MPF, qui explique: «Il est très fort pour se faire mousser avec pas grand-chose. Il sait se médiatiser: il s'est mis en scène en août dernier, parce qu'il sait que c'est le mois de l'année où le creux médiatique est le plus important.»
A l'UMP, s'il est autant reçu aujourd'hui, c'est parce qu'il a laissé entendre qu'il était écouté à l'Elysée et chez Copé. «Il dit qu'il est reçu par Sarkozy, qu'il a rencontré le préfet d'Indre-et-Loire. On n'arrive pas à savoir si c'est vrai», raconte Jean-Patrick Gilles. «Il est écouté à l'Elysée. Il est proche de Buisson», assure Thierry Mariani.

«Guillaume est précieux pour sa rigueur, sa réactivité et ses idées. Avec lui, c'est no limits», assure Alain Carignon, l'ami du président, au Point. «Peltier arrive très bien à faire le lien entre les différentes sensibilités de la droite. Il a ses entrées à l'Elysée, à l'UMP, à la Droite populaire. Il a des analyses pertinentes. Il est jeune, brillant, a beaucoup d'idées, d'énergie: des qualités appréciables dans une campagne. Mais quels sont l'oreille et le degré d'écoute de l'Elysée?», s'interroge-t-on chez Marc Laffineur.

«Il est moins écouté qu'il ne le dit, répond son ancien collaborateur du MPF. Il a un certain culot, du talent, de la prestance. Il s'est formé sur le tas.» Au MPF, il est arrivé par la petite porte. Il connaissait Guillaume, l'un des fils de Villiers. «C'était un militant hyperactif, il a très vite appris, il s'est bien entendu avec de Villiers. Il a pris la place du secrétaire général. Il voulait celle de De Villiers et celui-ci s'en est rendu compte. On l'a poussé vers la sortie.»

La pub Facebook pour G. Peltier.

Contacté, Guillaume Peltier nous explique «qu'(il) ne souhaite pas donner suite à des portraits en ce moment. La campagne est longue... Vous comprendrez bien ma discrétion». L'ancien frontiste est pourtant tout sauf discret. Il a bien compris l'arme que pouvait constituer Internet. Sur son blog et sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook), il consigne le moindre de ses mouvements, s'affiche en photo avec les ténors de la droite, met en avant ses déplacements. Une pub de sa page personnelle circule même sur Facebook.

Pour son adversaire socialiste aux législatives, les choses sont claires: «Depuis le discours de Grenoble, Nicolas Sarkozy a compris qu'il ne pouvait gagner qu'avec la droite extrême. La Droite populaire était marginalisée à l'Assemblée, depuis un an on l'entend beaucoup, ils ont des autorisations de sortie. Peltier est dans cette droite ligne, c'est la droite décomplexée.»

Pour 2012, Nicolas Sarkozy compte donner une grande importance à son conseiller officieux, «l'homme qui ne se trompe jamais», dit-il. Autant dire que Guillaume Peltier, le Patrick Buisson au visage juvénile et à l'apparence modérée, devrait plaire.

2 commentaires:

  1. excellent article !!

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  2. j'approuve aussi !
    Bravo pour ce portrait solidement argumenté...A faire lire et partager largement pour démasquer cette imposture qu'est G. Peltier !

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