Du côté des médias et de leur insidieuse emprise sur les esprits, les grandes manœuvres continuent. C'est au mortier qu'on cherche à fracasser les derniers restes de lucidité d'un pays désemparé.
Ne comptons pas sur les Pujadas, Chazal, Aphathie et autres affidés (je vous laisse le soin de compléter la liste, elle est longue) pour aider le pays de quelque manière. Trop engagés, trop dans leur bulle de « privilèges » pour éprouver le moindre sentiment généreux. Tous, de manière directe ou indirecte sont au service de la même cause : l'argent, le pouvoir, l'indignité.
Bien campés sur leurs positions, les patrons-nommés de ces médias-passe-plats, ont enfilé le treillis pour karcheriser l'hexagone, le débarrasser de ses impuretés. Etienne Mougeotte, qu'on ne présente plus, est l'un d'eux. Et il n'a pas peur d'afficher ses convictions, c'est un baroudeur. Comme toujours, il avance étendard au vent et sabre au clair.
Nous l'apprenons à la lecture du fil info du jour. Dans un souci de clarté et afin de soulager la conscience de quelques journalistes « gauchistes » encore rétribués par le Figaro, Étienne a décidé de les libérer de leurs obligations en les poussant vers la sortie. Bonne âme, en conformité avec sa conscience, non seulement il te fout toute cette racaille socialo à la lourde, mais en bon chrétien il leur file une adresse : Libération !
Voici comment l'Express rapporte les faits :
« A l'extrême limite, au bout du bout, celui qui serait tellement mal à l'aise et profondément de gauche peut faire jouer la clause de conscience et aller travailler à Libération" : c'est sans ambages, comme le rapporte le quotidien Libération, que le patron du Figaro, Etienne Mougeotte, a récemment invité les journalistes, de sensibilité de gauche, qui seraient en désaccord avec la ligne éditoriale du journal qu'il dirige, à le quitter au plus vite.
Cette sortie pour le moins franche et directe fait suite à certaines remarques de journalistes du Figaro qui s'inquiètent régulièrement des prises de position du journal de Serge Dassault et de ses liens de consanguinité avec la majorité UMP et le chef de l'Etat. Des critiques qu'Etienne Mougeotte balaye d'un revers de main en interne, en invoquant les réactions des lecteurs qui, selon lui, se félicitent des prises de position de son journal et de sa coloration politique, assumée et revendiquée.»
Le Figaro est en campagne ! Depuis quand a-t-il cessé de l'être ?...
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