Jusqu'à récemment ils étaient deux à dominer les ébats, Angela-la-robuste et petit Nicolas, et ça sentait les rendez-vous adultères de 5 à 7. La relation dominant-dominé ayant ses limites, un peu lassé (toi plus moi et le je dans tout ça ?) le couple franco-allemand traverse une période de doute propre à ceux qui vivent dans un état d'ennui. Témoins impuissants devant le désastre causé par une forte dépression, où chacun récite un passage du catéchisme libéral dont la traduction n'est pas comprise de la même oreille selon la position qu'on occupe dans le paddock, la rupture fait partie des probabilités, même si les deux parties font des efforts pour recoller les morceaux.
A la recherche d'un nouvel élan, cherchant des issues pour des sensations d'une autre dimension, l'apparition dans leur champ visuel de Mario Monti, spécialiste de la pénétration sans douleur, les a émoustillés au point d'en faire un partenaire potentiel pour des futures parties fines et pourquoi pas permettre au couple de repartir sur de nouvelles bases...
Histoire de mieux se connaître, rendez-vous fut pris ce jeudi à Strasbourg pour une séance consacrée au « sauvetage du couple » et de la famille si possible. La volonté de Mario de mettre du lubrifiant dans les parties difficiles à enfoncer étant de celles qui rassurent, le couple s'est dit satisfait et, après quelques caresses affectueuses, mais encore très timides, malgré un moral en légère hausse, Nicolas s'est montré dubitatif en susurrant à l'oreille de sa chérie, venue prendre la température : « La convergence n'est pas quelque chose de spontané ». Le sous-entendu est on ne peut plus clair : à l'impossible nul n'est tenu.
En réalité c'est un problème d'infertilité qui a conduit le couple Angela-Nicolas a explorer d'autres pistes, à envisager la pratique dites de « dosages hormonaux ». En cas d'échec, et si l'infertilité est d'origine masculine, il faudra recourir à une fécondation in vitro avec un donneur ne souffrant pas de traumatisme testiculaire.
D'autres consultations sont prévues dans les « prochains jours »...
Un brin fétichiste, Nicolas a déjà programmé une retraite du côté de Toulon, ville qui lui « porta chance » (il était déjà élu) où il fera, jeudi prochain, un grand discours sur les « conséquences de la crise »...
Souvenons-nous que c'est à Toulon, en 2008, qu'il prononça un discours-référence qui fait encore rire tous les morts du pays et dans lequel il s'était engagé à garantir « la stabilité du système bancaire et remettre à plat le système financier », comme on le fit à Bretton-Woods après la Seconde Guerre Mondiale.
Ce discours lui a porté tant de chance que depuis son camp n'a gagné aucune élection et a même perdu le Sénat !
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