mercredi 23 novembre 2011

Oh Danieeelle !

très bel hommage que je m'approprie sans scrupules. Merci à Ruminances

...au revoir, m'dame



Je n'aime pas les hommages, surtout quand tout le monde y va... Quand ça ne sent pas la propreté d'âme. Mais, une fois n'est pas coutume, je craque un brin.

Elle n'était pas sexy, ni non plus l'égérie d'un groupe à la mode, mais elle était gracile, féminine, au point de vous faire oublier les canons de la beauté tels que matraqués par les grandes maisons de mode et autres parfums bling-bling.

Elle ne grattait pas les cordes d'une guitare, mais elle connaissait la musique et les paroles qu'on y colle. Elle n'avait pas les yeux revolver, mais avait un regard à flanquer le frisson à la volupté. Une femme debout. Une femme qui avait du chien. Une femme, première dame de France, qui déclarait il n'y a pas longtemps avoir eu une « belle vie » et qui trouvait dans son crépuscule encore matière à se révolter : Danielle Mitterrand.

Toujours attentive à la récupération, morts illustres, vols de mobylettes, faits divers en tout genre, viols, RSA, Sécurité sociale, des pauvres à proscrires, la cellule de propagande de l' Élysée, occupée pour l'instant à parer l'attaque de Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair contre Henri Guaino, conseiller spécial de Sarko, s'est surpassée. En surchauffe, elle balance du MOX dans les accords pour être au diapason, pour faire le buzz, en rendant hommage à celle qui n'hésitait pas avant sa mort à agonir le système sarkoziste de tout son grand cœur. Un bijou absolu. Ce n'est plus une république, mais une béance de cancritude !

Madame Mitterrand ou la leçon pour tous.




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