Exit Berlusconi. Ça sentait le roussi pour lui. Scènes de liesse dans les villes du pays, particulièrement à Rome. Alors, content ?... Que répondre ?... Oui, bien sûr. Tout comme je serai heureux le jour où le peuple français, enfin conscient de son erreur de 2007 la corrigera en 2012 en se débarrassant de Sarko. Mais la question est la suivante : qui s'est débarrassé de Silvio Berlusconi, le peuple ou le système qu'il servait et qui ne voyait plus en lui aucune utilité ?... Qui s'est débarrassé de Papandréou ?... Qui fera dégager Sarko ?...
A croire que nous, le peuple, sommes les témoins d'une partie de poker menteur diffusée par les chaînes de télés, notre rôle se résumant à applaudir dans le living-room en prenant, le lendemain, bien sagement, le chemin des Pôle-emploi (en grève eux aussi) pour un énième bilan de compétence avec des employés sous sédatif. Pour ne parler que de la France que Sarko voulait mettre au travail, 8 millions de pauvres, qui pourtant bossent, ça fait minable dans le bilan présidentiel ! Huit millions et les oubliés, ne l'oublions pas !
« Italie année zéro », avons nous lu ou entendu après la démission de Berlu. Un peu comme l'instit effaçant sur l'ardoise la dernière équation pour en proposer une nouvelle. La classe sera assez fortiche pour la résoudre ou aura-t-elle un zéro pointé comme notation ?... Tout dépend de l'agent(ce) !
En revanche l'année zéro de la Grèce a tout du négatif (pauvres amis grecs!) puisque ayant biffé le « passé », il ne leur reste que le passif. Ils ont été victime du piège du Cheval de Troie, un cadeau vraiment empoisonné. L'histoire a ceci de particulier, elle est cyclique : on invente une chausse-trappe, une fois, comme disent nos amis belges qui n'ont plus de gouvernement, on fait mariner un bon moment (c'est la période cyclique) et quand tout est oublié ou presque, on la re-balance au dessert... L'extrême droite des colonels grecs fait son entrée (naturelle allais-je dire) dans le gouvernement. Une première depuis 1974 ! Si le PS français se dit « choqué », Nicolas Sarkozy « a félicité le gouvernement de Lucas Papadémos » !
« Parti de rien et arrivé nulle part », telle est la maxime ruminante rarement démentie..
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