Mais c'est plutôt un appel de détresse qui a retenu notre attention :Jean-Pierre Chevènement et Fadela Amara ont fait savoir qu'ils ne pouvaient toujours pas quitter leur logement social. Et on les comprend les pauvres : l'un n'est "que" sénateur et l'autre inspectrice générale des affaires sociales.
Depuis 2008, la ville de Paris demande à Chevènement de quitter l'appartement qu'il occupe dans le Ve arrondissement de la capitale. Il s'agit d'un 120m² au loyer modéré de 1519 euros (soit moitié moins que le prix du marché). Mais le sénateur, qui perçoit 5700 euros d'indemnités parlementaires (sans compter sa retraite de ministre) refuse de quitter ce logement social malgré les demandes répétées de la municipalité. Il en est de même pour Fadela Amara, nommée inspectrice générale des affaires sociales depuis son éviction du gouvernement Fillon. Elle occupe un deux pièces de 54m2, rue Nationale, dans le XIIIe arrondissement de Paris, pour un loyer record de... 525 euros par mois. En 2007, alors que la municipalité lui avait demandé de partir, elle avait avancé un argument imparable, par la voix de son conseiller spécial : sa présence dans le quartier permet de "maintenir de la diversité et de la mixité dans le parc social". Sans rires.
Alors comme la ville de Paris n'a aucun moyen juridique de les faire partir, on ne voit plus qu'une solution pour résoudre cet aspect inattendu de la crise du logement : leur faire des dons pour les reloger. Ecrivez nous, on fera suivre.
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